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Le sauvetage des banques par les états est une pilule empoisonnée

Vincent Bénard Publié le 16 janvier 2009
818 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Objectif Liberté

Dans une note longue et récente, j'insistais sur la nécessité, pour nos économies, de passer d'un modèle fondé sur la prééminence du financement par le crédit à un modèle de financement de notre développement fondé sur la saine accumulation de capital. La fragilité des banques et leur faiblesse en fond propres n'étant jamais apparues aussi criantes depuis 1929, l'intérêt d'un modèle de financement des banques par une proportion accrue de capital est évident. Il l'est aussi pour les entreprises ordinaires: plus de dettes signifie plus de besoins de trésorerie en cas de conjoncture de resserrement du crédit, et donc une situation plus risquée pour nombre d'entreprises. Des économistes (nobélisés depuis) ont montré que dans un marché théorique "parfait", il n'y a absolument aucun intérêt à appliquer un effet de levier au capital, car la dégradation du ratio dette/fonds propres qui en résulte pousse à la hausse les rémunérations exigées des parties prenantes au détriment de la formation de capital dans l'entreprise, gage de gains à long terme. Si l'usage du levier apparait comme tellement rentable actuellement dans les entreprises, c'est à causes d'asymétries favorables au crédit, et notamment la distorsion fiscale entre crédit et capital: les intérêts versés aux créanciers sont généralement une charge déductible de l'assiette de l'impôt sur les ...
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