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Le syndrome grec

Paul Jorion Publié le 01 mai 2010
1012 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Paul Jorion.

Ce texte est un « article presslib’ » (*) En Europe, la crise a élargi son terrain. Elle était celle d’un Etat devant faire face au refinancement de sa dette alors que ses taux obligataires grimpaient (ils sont toujours très élevés, même s’ils se sont détendus), elle est aussi devenue celle du système bancaire dans son ensemble. Certes, certaines banques sont plus exposées que d’autres au risque grec – ou bien demain portugais ou espagnol – mais toutes sont en réalité menacées. Car quand elles ne le sont pas en raison de leurs filiales – toutes les banques du pays étant désormais tenues hors de l’eau par la BCE – elles le sont en raison de la dette souveraine qu’elles ont en portefeuille, toujours susceptible d’une décote en dépit de l’activation probable du plan de sauvetage, qui n’en prévoit pas. Enfin, elles ont subi des baisses en bourse, touchant indifféremment les valeurs financières, sans faire le détail. Aujourd’hui vendredi, le marché présenté comme serein est dans l’attentisme, suivant l’expression consacrée, les financières souvent encore à la baisse. La crise des banques européennes va-t-elle être stoppée par le sauvetage de la Grèce ? Rien n’est moins sûr, car elles vont être désormais sous une triple menace : celle qu’un nouveau point faible de la zone euro soit pris dans une tourmente identique, celle d’une décote des obligations grecques, qui pourra ultérieurement s’imposer, celle d’une décote d’autres obligations à la faveur d’une extension de la crise à un autre pays et d’un plan de sauvetage l’impliquant. La proc...
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