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Le système bancaire américain n’a aucune chance de survivre

Chronique Monétaire Publié le 19 mars 2008
1000 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Edouard Valys

La réalité comptable le démontre... Voici un point sur l’état de la crise financière américaine. Selon les différentes études publiées récemment aux Etats-Unis, la capitalisation des banques oscille entre 1 500 et 2 000 milliards de dollars. En face, l’encours des titres hypothécaires est d’environ 11 000 milliards de dollars. L’exposition des banques américaines sur ces titres tourne autour de 50 %, soit 5 500 milliards de dollars. L’immobilier américain a chuté de 10-12 %, soit un trou dans la compta de 1 100 à 1 400 milliards de dollars, donc à peu de choses près la totalité du capital des banques américaines, sans même compter les autres segments du marché du crédit, type prêt étudiant, prêt à la consommation, crédit auto et, surtout, l’ensemble des prêts aux entreprises... Déjà, à ce stade, c’est à peu près l’ensemble de la banque américaine qui est en cessation de paiement virtuellement. Mais que savons-nous de l’immobilier américain ? Qu’il est déconnecté comme de nombreux pays dans le monde du pouvoir d’achat. Compte tenu de la situation de la finance dans le pays, avec les millions de saisies entraînant un excédent d’offre de maisons et appartements, on peut raisonnablement estimer que la correction baissière va se poursuivre avec une première target située entre -20 et -30 % à horizon d’un ou deux ans. En effet, dès que la valeur de l’emprunt immobilier dépasse celle d’un bien, les Américains ont intérêt à se déclarer en faillite. Seul un marché haussier de l’immobilier pourrait calmer le jeu...
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