Que vous appeliez ça une stagflation digne des années 1970 ou, comme j’aime à l’appeler, une « récessflation », les investisseurs se doivent de préparer leurs portefeuilles pour profiter d’une période prolongée de hausse des prix dans le contexte d’une croissance inexistante. Voici quelques faits : aux Etats-Unis, la croissance s’élève en moyenne à 2% depuis 2010. En revanche, au dernier trimestre de 2015, le taux annualisé du PIB américain a atteint 1,4%, et les calculs établis par la Fed d’Atlanta s’attendent à une croissance du PIB de seulement 0,1% au premier trimestre de cette année. La simple vérité, c’est que le taux de croissance se dirige vers zéro, alors que les prix des actifs continuent de grimper jusqu’à des niveaux records en raison de la vaste intervention des banques centrales.
Les Etats-Unis sont désormais en passe de se retirer d’un environnement de désinflation et de croissance ralentie, pour entrer en période d’inflation et de récession. L’économie globale se dirige vers une crise de récessflation.
Les banquiers centraux ont bombardé le monde de niveaux sans précédent d’assouplissement quantitatif, de taux zéro et de taux négatifs au cours de ces sept dernières années, ce qui a fait gonfler les prix des actions, de l’immobilier et des obligations – notamment par rapport à la croissance des revenus et du PIB. Aujourd’hui, toute cette nouvelle monnaie commence à influencer les prix à la consommation. Aux Etats-Unis, l’indice des prix à la consommation a gagné 2,3% sur un an, sa plus grosse hausse depuis le mois de mai 2012, et un pourcenta...
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