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Le temps venu des expédients

Paul Jorion Publié le 09 septembre 2011
1039 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Peut-on vivre d’expédients ? Réservée d’ordinaire aux saltimbanques, cette question peut désormais être posée aux plus hautes autorités du monde capitaliste avancé. Les responsables des organisations internationales se bousculent ces derniers jours pour annoncer une baisse de sa croissance prévisionnelle, le dernier en date étant Jean-Claude Trichet, au nom de la BCE. L’assortissant de sa vision de la situation en faisant état, une fois n’est pas coutume, d’une « énorme incertitude ». Ce qu’il n’aime pas, pas plus que les marchés. En désespoir de cause, tous les regards se tournent vers la Fed, qui va tenir les 21 et 22 septembre prochains une séminaire de deux jours de son comité de politique monétaire (FOMC). Car ni la BCE ni la Bank of England n’ont rien à dire, comme à l’habitude. Que peut-elle faire de plus, s’interroge-t-on, après avoir déjà acquis pour 2.325 milliards de dollars de dette américaine et de titres immobiliers et maintenu son taux à un quasi 0% ? Un énorme montant qui permet au passage de mieux comprendre pourquoi la crise apparaît plus aiguë en Europe, où les Etats et les banques se débattent avec leur dette sans bénéficier d’un tel soutien de la BCE. D’après le Wall Street Journal, la Fed a trois leviers à sa disposition, une fois écarté un improbable troisième round de quantitative easing qui permettrait d’acheter à nouveau des obligations US. Le premier est de mettre les points sur les « i » à propos d’une décision déjà prise, le maintien de son taux actuel quasi nul pendant...
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