La situation en Grèce se réduit tout simplement au plus gros problème auquel fait aujourd’hui face le système financier, le collatéral.
Selon la théorie financière moderne, les obligations souveraines sont les actifs financiers qui présentent le moins de risque (les équités, les obligations municipales ou encore d’entreprises sont toutes inférieurs aux obligations souveraines en termes de risque). Cela s’explique par le fait qu’il est bien plus facile pour une société de faire faillite que pour un pays.
Pour cette raison, le système financier occidental dans son ensemble a vu les obligations souveraines (américaines, allemandes, japonaises, etc.) devenir les actifs les plus utilisés en tant que collatéral, avec plusieurs centaines de trillions de dollars.
Le marché des produits dérivés représente 700 trillions de dollars à l’échelle globale. C’est plus de dix fois le PIB de la planète. Et les obligations souveraines… à l’inclusion des obligations émises par les nations en banqueroute comme la Grèce… sont les actifs principalement utilisés pour garantir ces transactions.
Au beau milieu des mesures d’austérité et du ratio dette/PIB de la Grèce se trouve le véritable problème qui fait face aux banques et aux régulateurs de l’Union européenne : qu’arrivera-t-il aux transactions que les banques européennes ont...
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