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Lentement d’abord, et puis tout d’un coup

James Howard Kunstler Publié le 22 septembre 2016
944 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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James Howard Kunstler.

L’incohérence époustouflante de la campagne électorale qui se joue aujourd’hui aux Etats-Unis ne fait que refléter la choquante incapacité du public américain, en haut comme en bas, à comprendre les réalités de notre époque. La plus urgente étant la contraction économique globale. Ayant heurté de plein fouet le mur des ressources, et notamment du pétrole abordable, l’économie techno-industrielle globale a déraillé. Il est évident qu’il existe des façons pour l’Homme de peupler cette planète, peut-être même de manière civilisée, mais certainement pas à l’échelle colossale du régime économique d’aujourd’hui. Le destin de l’ordre actuel des choses n’a rien à voir avec nos préférences personnelles. Nous devrons l’accepter que cela nous plaise ou non ; et parce que la civilisation actuelle est une telle anomalie, il nous faudra bientôt nous demander comment nous en retourner sans encombres à une disposition nouvelle de la vie de tous les jours. Ni Trump ni Clinton ne semblent avoir la moindre idée de ce qui se joue sous leurs yeux. Le dilemme que je décris ici est aussi appelé la fin de la croissance. L’impact romantique de ce terme tend à paralyser même les esprits les plus cultivés, et tout particulièrement les professeurs d’économie, les anciens avocats de Yale devenus politiciens, les éditeurs du Wall Street Journal, les hommes en costume qui arpentent les couloirs des étages de direction des grosses corporations, et les bureaucrates de Washington. En l’absence de cette croissance...
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