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Les 2 milliards de Monsieur Hollande

Sylvain Charat Publié le 18 juillet 2013
928 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Jean de Selzac

Avez-vous déjà essayé de vendre un produit alors que personne n’a les moyens de l’acheter au prix où vous voudriez le vendre ? C’est très dur. En fait c’est impossible. On peut le présenter, le vanter, dire qu’il est formidable, qu’il apportera une vraie-valeur ajoutée, mais si l’acheteur potentiel n’a pas l’argent ou pense que le prix est trop élevé – compte tenu de l’ensemble de ses besoins - il n’achètera. Même s’il est par ailleurs convaincu que le produit est bon. Bien sûr, face à telle situation l’entreprise peut décider de réduire son prix et ses marges mais cette variable d’ajustement a ses limites. Si le prix ne permet pas de recouvrir l’investissement humain, financier et technologique à un niveau suffisant, cela sonnera le glas du projet. Pire, si celui-ci n’était qu’à l’état d’ébauche, il pourrait ne jamais voir le jour. Il faut que le jeu en vaille la chandelle. Ce simple constat, tiré de l’expérience concrète en entreprise, en particulier en cette période de crise, devrait éclairer Nicolas Dufourcq, le désemparé directeur de la banque publique d’investissement, la Bpifrance. Il est inquiet car les entreprises « n’ont pas encore envie d’investir en 2013. Le discours qui consiste à rappeler que les vainqueurs de 2016 sont ceux qui auront investi en 2013 est en train de progresser, de prendre corps. Mais il n’a pas encore convaincu ...
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