Les sherpas du G20 finances de Washington qui s’ouvre aujourd’hui continuent de rechercher des périphrases pour évoquer la situation américaine dans le communiqué final. Alors qu’en avant-première de son assemblée générale, le FMI vient de pénétrer dans des territoires inconnus, sa directrice générale ayant déjà signalé leur existence fin août dernier. Inventoriant les inquiétudes que l’on pouvait avoir à propos de la stabilité financière, après avoir analysé les conséquences sur les pays émergents de la brutale relocalisation aux États-Unis des capitaux, ainsi que le risque de hausse des taux américains qui pourrait se poursuivre si la Fed diminuait ses achats de dette, le fonds s’inquiète également de la progression de l’endettement dans les économies avancées, une nouveauté.
Les chiffres sont là : en dépit des exhortations et des coupes budgétaires, la dette continue d’augmenter dans les pays avancés et les discours n’y peuvent rien, pas plus que les restrictions budgétaires. C’est à ce dernier propos que le FMI se lance et fait preuve d’audace, jugeant « possible » que les plus hauts revenus et les grandes entreprises contribuent d’avantage au désendettement. Aux seuls États-Unis, il chiffre à 60 milliards de dollars annuels le fruit de l’optimisation fiscale des entreprises, ce qui lui permet d’identifier des marges de manœuvre.
Le FMI n’a pas encore pénétré sur un autre terrain miné, sauf dans le cas de la Grèce pour laquelle toute décision est repoussée à...
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