Axel Weber, ancien Président de la Bundesbank, a quitté en 2011. C’est un grand, un grand banquier et un penseur de l’orthodoxie. C’est aussi, comme on dirait en Anglais, pour le banaliser-on banalise toujours la contestation dans nos systèmes- c’est aussi un « Contrarian ».
Dans un papier remarquable, diffusé cette semaine par Project-Syndicate.org, il explique que depuis le début de la crise de la dette souveraine, nous suivons la mauvaise pente, « the wrong track ». Il dénonce la nouvelle pseudo-orthodoxie des Banquiers Centraux, la nouvelle pensée dominante qui conduit à se fixer des objectifs arbitraires d’inflation.
Nous l’avons toujours dit, « l’inflation targeting » est une idiotie, une erreur de la pensée et une hérésie théorique qui conduiront à des catastrophes pratiques. L’inflation targeting, qui consiste à vouloir à tout prix s’opposer à la baisse tendancielle des prix produite par le progrès des techniques et des processus de production, est anti-économique, elle est anti-naturelle et, à ce titre, elle crée et accumule des déséquilibres, lesquels, un jour, atteignent une phase critique et, échappant à la linéarité, provoquent La Crise. On ne commande à la nature qu’en lui obéissant, répétons-nous souvent, s’opposer à la tendance longue à la baisse des prix est une folie Méphistophélienne.
L’inflation targeting a un effet secondaire pervers, lequel consiste à détruire les mécanismes ré-équilibrants du mouvement, du progrès économique. Le progrès corrige ses erreurs, les efface en… marchant, et le niveau des prix absolus et relatifs joue un rôle essentiel dans ces mécanismes correcteurs. Ce n’est pas rien. L’inflation targeting, c’est l’introduction d’un artifice qui produit des fausses valeurs, des faux prix, et qui, à ce titre,...
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