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Les banques centrales font déjà l’impensable, vous l’ignorez juste !

Charles Sannat Publié le 30 mars 2016
1992 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Insolentiae

Voici la traduction d’un excellent article du Telegraph de Londres qui revient sur la notion de politiques monétaires pour le moins expansionnistes avec ce titre impensable il y a quelques années et qui proclame que, justement, les banques centrales font l’impensable ! Soyons clairs : faire l’impensable pour une banque centrale c’est imprimer de la monnaie à grande vitesse. Si pour le moment cela ne se voit pas trop, c’est parce que d’une part les forces déflationnistes de la mondialisation sont énormes et qu’ensuite comme tout le monde imprime dans un monde de change flottant, eh bien nous avons une impression de stabilité. Mais tout cela n’est qu’une impression. Soyez prudents et mettez de l’or ainsi que de l’argent métal, dans une moindre mesure, dans votre patrimoine pour assurer vos actifs financiers. Charles SANNAT “Les institutions qui ont tiré le monde de sa pire dépression depuis le début du XXe siècle perdent enfin de leur superbe si l’on en croit la sagesse populaire. 8 ans après la Grande Récession, des voix qui font autorité, comme celles du FMI et de la BRI (la « banque centrale des banques centrales »), en appellent à la fin de cette ère de politiques monétaires extraordinaires. Ayant englouti pour 12,3 trillions de dollars d’actifs financiers et procédé à 637 baisses de taux depuis 2008, les banques centrales sont repassées à l’action durant les 6 dernières semaines. La banque du Japon a effectué un nouveau round d’assouplissement avec sa décision de franchir le Rubicon en instaurant des taux d’intérêt en territoire négatif le 29 janvier. Les décideurs de la zone euro lui ont embrayé le pas plus tôt ce mois avec un triplé gagnant composé d’une baisse de taux, d’un renforcement de 20 milliards d’euros de leur QE mensuel et une décision sans précédent qui permet désormais aux banques commerciales d’emprunter de l’argent à taux négatif. La Fed a également desserré l’étrenne en révisant à la baisse le nombre prévu de relèvements de ses taux, passé de 4 par an à seulement 2. Mais cette nouvelle vague de politiques accommodantes a déclenché un nouveau vent de panique à propos de leurs effets qui s’amenuisent. Au lieu de cela, le débat s’est déplacé sur les gouvernements, à qui on demande de mettre leur poids dans la balance afin de soutenir cette reprise économique fragile. Les politiques fiscales ont été principalement mises au placard depuis la crise alors que les pays se sont focalisés sur la diminution de leur dette et de leurs déficits, s’imposant de ce fait des règles strictes en termes de dépenses. Mais sans baisses d’impôt ou augmentation des dépenses de l’État, la planète risque un nouveau « déraillement économique », d’après le FMI. Dans son dernier communiqué, le G20 a tenté de faire croire que les gouvernements du monde vont adopter des politiques destinées à « doper la croissance, la création d’emplois et la confiance ». En réalité, très peu de signes indiquent que les politiciens sont prêts à abandonner leur fixation sur la dette et l’équilibre budgétaire afin de soutenir la croissance m...
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