Les banques centrales ont trouvé à qui parler. Elles ne peuvent pas contrer les ravages économiques du coronavirus sur les chaînes logistiques mondiales.
Les baisses d’impôts ou l’augmentation des dépenses publiques ne peuvent pas non plus compenser alors que la confiance s’écroule et que les mesures d’urgence prises pour contrer le virus bloquent les canaux de transmission.
Nous sommes dans une situation sans précédent, qui ressemble plus à l’émergence d’une guerre.
« Tout le monde s’attend à une récession en V, mais ces gens ne savent pas de quoi ils parlent. Ils préfèrent croire aux miracles, a déclaré Nouriel Roubini, le Docteur Doom de la saga 2008. Cette crise est un choc de l’offre que l’on ne peut pas combattre avec des politiques monétaires ou fiscales. »
Olivier Blanchard, ancien économiste en chef du FMI, affirme que les mesures d’urgence qui sont prises actuellement dans les zones de plus en plus nombreuses qui sont touchées frappent « au cœur de l’organisation économique ». Elles sont tellement extrêmes que les effets sur la production sont conséquents.
Cajoler le système financier : voici ce que les autorités peuvent faire pour empêcher que ce coup d’arrêt économique se mue en dépression. L’objectif est d’éviter des ventes paniquées qui engendreraient un effet domino destructeur. Il faut s’assurer que les sociétés saines ne soient pas victimes d’un étranglement de la liquidité susceptible de les pousser à la faillite. Ces mesures de support peuvent gagner du temps dans l’espoir que la hausse des températures ralentira les contaminations pour ...
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