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Les banques pensent pouvoir se sauver d’elles mêmes !

Actualité de la Crise Publié le 15 septembre 2009
1565 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Paul Jorion.

Ce texte est un « article presslib’ » (*) Est-ce jouer avec complaisance les prophètes de malheur que de relever dans les nouvelles américaines d’hier et d’aujourd’hui la forte dégradation de la situation des marchés immobiliers commercial et résidentiel ainsi que la chute brutale du crédit à la consommation, les deux principaux moteurs identifiés de l’économie ? Contredisant, tout du moins dans les apparences, les conclusions du « livre beige » de la Fed (le rapport écrit publié avant ses réunions du Comité de politique monétaire), qui vient d’être publié et met l’accent sur le fait que « l’activité économique a continué de se stabiliser en juillet et en août », ce qui permet à certains de prédire rapidement que la récession est terminée ? Où est l’erreur, quand sur le front de la finance on apprend que la demande des banques aux enchères de refinancement de la Fed (les adjudication) a été d’un montant nettement inférieur aux précédentes, pour se rapprocher avec un montant de 31,9 milliards de dollar de ceux d’avant la crise d’environ 30 milliards ? Ou bien lorsque la FDIC informe que son programme de garantie de la dette bancaire pourrait prendre fin au 31 octobre prochain, au profit d’un plan destiné aux seuls cas d’urgence ? Cela va mieux ou pas, comment s’y retrouver ? On se demande si une confusion voulue n’est pas en train de s’installer, privilégiant à la reconnaissance de la tendance lourde et destinée à durer de la mauvaise situation économique générale la mise en avant de l’embellie financière et boursière constatée parallèlement, comme une feuille de décor filmée sur un plateau délabré, maintenu précautionneusement hors champ par la caméra aussi longtemps que dure le tournage. Soulignant que les banques américaines ont certes réussi à lever des capitaux dans des conditions douteuses abondamment relevées (les stress tests et leur suite), pour mieux s’interroger sur la réalité de leur solidité financière. Comme si elles avaient enfoui plus profondément sous ces fonds des actifs comptablement revalorisés par un artifice, mais dont la valeur ne s’était pas pour autant améliorée sur le marché et qu’elles prétendaient vivre en leur compagnie dorénavant. Et qu’elles envisageaient de continuer à le faire, alors que de nouvelles dévalorisations menaçaient de s’imposer, dont elles allaient encore ignorer la nécessité, pour les mêmes raisons et avec les mêmes méthodes. Comme...
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