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Les batailles perdues du Camp du Bien

H. Seize Publié le 03 février 2019
1538 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Hashtable

Article précédemment paru le 27.02.2017 Il y a deux ans, je faisais l’amère constat que la France, à présent dépourvue d’une réelle élite intellectuelle, n’irait plus que d’un soubresaut à l’autre, perdue dans une mer de moraline grasse, démontée et déchaînée par une presse en roue libre. Le constat, valable à l’époque, se révèle encore plus exact deux ans plus tard. Le Camp du Bien, exaspérant de nullité, n’en finit plus de vomir ses anathèmes ex cathedra sur un peuple qui n’en peut mais. Pour combien de temps encore ? La semaine qui vient de s’écouler a certainement été une des plus belles semaines de tartufferie de gauche qu’il m’ait été donné de voir ces dernières années. Le Camp du Bien se prend, assez régulièrement, les pieds dans son tapis d’inepties à morale variable, mais sur les derniers jours, la succession de saltos arrières carpés et de plats du ventre avec mâchoire brisée a été particulièrement soutenue. Ainsi, il a été difficile de passer à côté de l’affaire Meklat. Meklat n’est pas le nom d’une nouvelle gourmandise débitée à McDo, mais bien celui d’un improbable chroniqueur sur différentes antennes de la radio publique. Il sévit aussi sur Bondy Blog ou dans Les Inrockuptibles. Bref, on le retrouve dans chaque bastion du Camp du Bien, dispensant ses fines pensées à un lectorat ou un auditoire quasi-captif, et ce d’autant plus facilement qu’il a l’imprimatur de la faune germanopratine, non seulement parce qu’il est subversif mais aussi parce qu’il illustre facilement le concept du petit jeune de cité délicate sensible qui a réussi à s’extraire de ses difficultés pour devenir un intellectuel reconnu. Au point qu’ayant commis un livre (édité chez Seuil, vous m’en direz tant), il a même obtenu les louanges de nulle autre que Taubira, la poétesse des sans-prisons. Malheureusement, certains chafouins sont allés déterrer de vieilles productions franchement rances de notre beau penseur. Outre une avalanche de tweets sous pseudonyme, tous aussi consternants les uns que les autres et, pour plusieurs, carrément passibles de poursuites, ces vilains ont exhumé de la mémoire internet d’autres moments de bravoure qu’il a pépié sous son nom et ne laissent aucune interprétation possible autre que raciste ou antisémite. Flûte et zut. Voilà que l’égérie n’est pas du tout recommandable et voilà le Camp du Bien franchement gêné aux entournures. Rassurez-vous, une parade a rapidement été...
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