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Les cinq vertus inattendues du pessimisme…

Charles Sannat Publié le 24 juillet 2014
968 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Nous sommes, nous autres les contrariens, des « cassandres », des « oiseaux de mauvais augure », bref, des pessimistes ! Ce mot est généralement lâché par nos interlocuteurs (enfin ceux qui acceptent encore de parler avec nous d’autre chose que de la pluie et du beau temps, et en plus même sur la pluie et le beau temps il y aurait bien des choses à dire en tant que contrarien, mais passons) en manque d’arguments comme une insulte « élégante » qui claque comme le fouet et dont le but est de clore tout débat. Tu es pessimiste, bouh c’est pas bien du tout et on ne parle pas avec un pessimiste. Pourquoi ? Parce que dans notre société policée, bien-pensante et cucul-gnangnan tout doit être exprimé comme l’a si bien expliqué Bernard Kouchner avec « douceur ». En un mot : soit mièvre ou tais-toi ! Alors dans ce monde où tout le monde il est beau (alors que les laids ont toujours existé), dans ce monde où tout le monde il est gentil (alors qu’il n’y a jamais eu autant de méchants décérébrés et violents), exprimer une réalité délicate, difficile ou douloureuse est tout simplement prohibé et cela vous renvoie à la saillie de notre grand bien-aimé chef de la République, le Sieur François Hollande, rouge de colère face aux propos « inconséquents » de pessimisme tenus par l’autre chef du Medef. Vous serez donc systématiquement taxé de pessimisme à chaque fois qu...
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