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Les conséquences d'une réévaluation de l'or

Hugo Salinas Price Publié le 05 avril 2016
1947 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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L’éclatement actuel de la bulle sur la dette globale devrait se poursuivre au cours de ces prochains mois. La tendance séculière d’expansion du crédit s’est transformée en une contraction et une liquidation. A mon sens, la nouvelle tendance est désormais établie, et aucune décision prise par les banques centrales qui émettent les devises de réserve ne pourra la renverser. Selon Sandeep Jaitly, les banques centrales que sont la Fed, la BCE, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon, pourraient avoir recours à des programmes d’assouplissement quantitatifs « pour le peuple ». Ces programmes reviendraient à distribuer de l’argent aux populations en faisant baisser les taxes ou en inventant une quelconque raison de faire décoller leur hélicopteère monétaire, selon la formule de Ben Bernanke, afin de les inciter à dépenser. A mesure que la crise actuelle s’amplifie et compte tenu de notre expérience avec la « pensée » des économistes contemporains, nous pouvons raisonnablement nous attendre à ce que de tels programmes soient lancés. Il n’en est pas moins que la contraction économique actuelle ne sera pas renversée. Les attentes du monde – qui depuis la seconde guerre mondiale ont été une croissance positive – sont négatives. C’est là un évènement d’une telle magnitude qu’aucun assouplissement quantitatif n’aura d’effet sur sa conséquence finale : un effondrement de la dette. Les inquiétudes qui se répandent sur les marchés du monde sont nées de la reconnaissance, de la part des entreprises et des individus endettés, de ce que le poids de leur dette se trouve augmenté en conséquence de la dévaluation de leurs devises nationales. Les investisseurs internationaux tentent de réduire leur exposition. Les « capitaux fébriles », investis dans les pays qui offrent les taux d’intérêt les plus élevés, cherchent à rentrer chez eux. Ces dernières années d’aubaines ont poussé les étrangers à emprunter 11 trillions de dollars, en de nombreuses devises de réserves, pour investir dans leur propre pays. De ce total, on estime à 7 trillions de dollars ces emprunts libellés en dollars. Les débiteurs tentent désormais de rembourser leurs prêts en dollars, ce qui a pour conséquence de réduire la valeur de leur propre devise par rapport au dollar, ce qui aggrave la situation. Nous assistons à une perte de confiance en les devises nationales, et à des fuites de capitaux depuis le dollar, parce que les pays qui émettent ces devises ne sont plus en mesure de maintenir leurs surplus d’exportation contre les pays émetteurs de devises de réserve, et sont donc incapables d’augmenter leurs réserves. En conséquence, ils perdent de leurs réserves. Les surplus d’exportation disparaissent dans le « reste du monde » parce que les pays qui émettent les devises de réserves, ainsi que la Chine, sont en phase de ralentissement économique (attribuable essentiellement à un niveau de dette excessif) et réduisent leur consommation d’importations, réduisant ainsi les exportations des pays exportateurs. Le déclin des réserves des pays dont la santé économique dépend de leu...
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