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Les conséquences du déclin d’Angela Merkel

Alex Korbel Publié le 28 juillet 2014
880 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Depuis neuf ans, le magazine Forbes considère la chancelière allemande comme la femme la plus puissante du monde, notamment parce que son rôle été central dans la gestion de crise des dettes publiques des pays de la zone euro. Même s’il est légitime de se demander si la dame d’étain Angela Merkel a réussi à négocier au mieux les intérêts de son pays, il apparaissait – il y a encore pas si longtemps – qu’elle était en mesure de dicter sa volonté à l’Europe. Plus maintenant. Et c’est une mauvaise nouvelle pour l’état de l’Europe. Au fur et à mesure que l’influence de la chancelière s’amenuise, tout espoir de consolidation budgétaire des États européens se dissipe. Ce déclin a plusieurs causes. Une marginalisation à domicile Le premier handicap d’Angela Merkel est son partenaire politique au sein du gouvernement de coalition allemand. La formation d’un gouvernement entre les chrétiens-démocrates et les sociaux-démocrates a affaibli sa capacité à exiger des politiques d’austérité en Europe. Jusqu’aux élections fédérales de septembre 2013, le gouvernement allemand était composé d’une coalition entre les chrétiens-démocrates et les libéraux-démocrates. La priorité politique de Mme Merkel était de prendre en compte les éléments euro-critiques de son électorat. Cela signifiait qu'elle devait paraître dure en négociation, exiger des réformes et des politiques d'austérité en échange du soutien donné par l’État allemand aux économies européennes en diffic...
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