Il a beaucoup été question ces dernières années des dérives du droit du travail français. Une récente décision de la Cour d’appel de Versailles poursuit cette tradition.
En l’espèce, l’invalidation d’un accord sur le travail de nuit au sein de l’enseigne Monoprix a été confirmée par cette juridiction. Le motif est le suivant : l’opposition de la CGT, syndicat majoritaire de cette entreprise (51% des voix aux dernières élections professionnelles). De ce fait, il ne sera plus possible, pour Monoprix, de faire travailler ses salariés au-delà de 21 heures.
Karl Ghazi, secrétaire général de la CGT commerce de Paris, s’est immédiatement félicité de l’arrêt de la Cour, accusant Monoprix d’avoir « volontairement violé la loi ». Il est vrai que le légalisme de la CGT a toujours été patent dans le passé…
Plusieurs points méritent d’être notés suite à cette affaire :
1°...
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