Les négociations à propos de la restructuration de la dette grecque (le PSI) se sont considérablement tendues, incitant Guido Westerwelle, le ministre allemand des affaires étrangères, à se rendre samedi en urgence à Athènes, officiellement pour porter un message “d’encouragement et d’espoir”… Son déplacement inopiné a en réalité pour objectif de conclure impérativement les discussions avant la réunion du 23 janvier des ministres des finances de l’eurozone, pratiquement dans une semaine.
Parallèlement un nouveau round de négociations va débuter mardi prochain à Athènes avec les représentants de la Troïka (Union européenne, FMI et BCE), afin de mettre au point un nouveau programme fiscal et de réformes structurelles, qui devra être approuvé pour que l’accord du PSI puisse entrer en application et que de nouveaux prêts d’un montant de 130 milliards d’euros soient accordés.
Le tout doit dans l’immédiat permettre à la Grèce de faire face à son échéance de 14,4 milliards d’euros du 20 mars prochain, faute de quoi elle fera défaut. Or l’accord est loin d’être conclu entre l’Institute of International Finance, qui représente les créanciers privés, et le gouvernement grec.
La discussion porte sur le taux d’intérêt des nouvelles obligations qui seront échangées avec les titres actuels. Le gouvernement allemand est en effet intervenu dans les négociations, afin de proposer un taux de 2-3% ...
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