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Les GAFA gogos des gars gonflés

H. Seize Publié le 08 septembre 2019
1532 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Avec les récentes avancées franco-américaines en terme de taxation des grosses firmes américaines de l’Internet (Google, Amazon, Facebook, Apple), le gouvernement français trépigne d’enfin pouvoir croquer à pleines dents dans une petite partie des juteux bénéfices que ces entreprises réalisent. Oh, bien sûr, il n’est pas dit que cette nouvelle taxe internationale ne se fera pas au détriment de certaines de nos productions françaises, mais au moins Macron et son gouvernement pourront-ils fanfaronner avoir « réussi » à faire plier les géants américains… Pourtant, cette taxe (comme toutes les autres avant elle) ne garantira toujours pas la résolution de certains des enquiquinants soucis que ces grandes entreprises étrangères provoquent dans le petit paysage économique français. Ainsi et par exemple, la presse française continuera de se retrouver en concurrence directe avec les productions du reste du monde mises à disposition par ces GAFA. Comme les médias français ont obstinément choisi de ne surtout rien changer à leurs méthodes, il est peu probable que le résultat soit fort différent de ce que j’envisageais dans un billet produit il y a un an qui décrivait les agitations comiques de ces derniers pour tenter, enfin, de faire plier la méchante concurrence… On pourra difficilement reprocher tout dilettantisme à la presse nationale lorsqu’il s’agit de ventiler avec force des affaires ridicules, de monter des broutilles en épingle ou de clouer au pilori l’un ou l’autre individu qui aurait dévié du chemin officiel tracé par le Camp du Bien. En revanche, elle sait se faire extrêmement discrète quand son avenir est en jeu et qu’elle doit user d’un bon gros lobbying des familles pour sauver ses tristes miches. Il est ainsi peu probable que vous ayez entendu parler de la discrète pétition que des journalistes ont lancée afin de contraindre les géants du Net à contribuer au financement de la presse, par le truchement habituel de la loi. Eh oui : le lobbying, c’est très vilain sauf lorsque c’est utilisé par des journalistes. Et dans le cas qui nous occupe, l’idée est comme à l’accoutumée simple, efficace et parfaitement inique : comme la presse a besoin de sous pour vivre, il serait plus que temps d’aller en piocher dans les poches des grandes entreprises de réseaux sociaux qui les ont pleines. Bien sûr, afin d’éviter de faire passer ça pour un vol tout ce qu’il ...
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