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Les gens des arbres, les gens des pirogues et Philippe de Villiers Billet invité, par Charles GAVE

Charles Sannat Publié le 03 novembre 2015
1612 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Insolentiae

Je ne suis pas toujours d’accord avec Charles Gave, mais j’apprécie tout particulièrement la pensée de cet homme à la vaste culture et à la claire vision historique. Les pensées de Charles Gave font donc partie des pensées et des idées que j’aime suivre. J’ai beaucoup aimé son dernier papier, fort poétique sur les gens des arbres et des pirogues, des gens différents, mais ou chacun à besoin des compétences de l’autre. C’est fort juste. C’est fort sage. Charles SANNAT Je viens de finir le dernier livre de Jean-Claude Guillebaud « Je n’ai plus peur » et je ne saurais trop en recommander la lecture à mes amis de l’IDL. Guillebaud est ce qu’il est convenu d’appeler un Chrétien de gauche (Journaliste à Témoignage Chrétien, au Monde diplomatique, correspondant de guerre au Monde), ce qui d’habitude n’est pas ma tasse de thé. Mais curieusement, il m’a toujours beaucoup intrigué et j’ai du lire tous ses livres. La cause de cet intérêt qui ne se démentît jamais est simple : c’est un homme qui est intellectuellement honnête et qui cherche à comprendre. Et il ne change pas sa grille de lecture en fonction de ce qu’il découvre sur le terrain. Il ne ment pas pour défendre son camp. C’est donc un honnête homme au sens du XVIIIème siècle Français, et entendre son point de vue, c’est s’enrichir intellectuellement. Son dernier livre raconte son histoire personnelle et il s’agit donc d’une espèce d’autobiographie et comme il a mon âge, les événements qu’il a traversés sont aussi ceux qui ont marqué ma vie, ce qui me touche car il parle avec beaucoup de délicatesse des souffrances que les uns et les autres ont enduré. Il écrit des choses bouleversantes sur les guerres dont il a été un témoin privilégié. Fils d’un général Gaulliste, sa mère était une « pied noir » Algérienne, opposée à l’indépendance et donc sa famille fut traversée de part en part par les drames qui ont marqué la rupture des deux communautés et ses parents se séparèrent. J’y reviendrai. Dans ce livre, il explique que les Polynésiens ont une conception très intéressante de la coupure qui existe dans toutes les sociétés entre les sédentaires et les aventuriers. Dans chaque génération, il y a des gens des arbres et des gens des pirogues. Les gens des arbres veulent vivre là où ils sont nés, les gens des pirogues quand à eux veulent voir si l...
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