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Les gouvernements ont besoin de l’inflation, pas les économies

Peter Schiff Publié le 28 octobre 2014
1323 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Euro Pacific Capital

Dans un article publié le 10 octobre par le journal britannique The Telegraph, le correspondant économique Ambrose Evans-Pritchard a mis à nu la vérité à propos de l’habitude actuelle d’embrasser l’inflation comme étant une panacée économique. Alors que les politiciens, les économistes et les PDG parlent du stimulus de la demande et s’inquiètent de la trappe déflationniste, Evans-Pritchard nous rappelle que l’inflation a, et a toujours eu, à voir avec la gestion de la dette. Chaque année, la dette des gouvernements mesurée en pourcentage de leur PIB, sur les marchés émergents aussi bien que dans les économies développées, continue de grimper. A mesure que les ratios atteignent de nouveaux records, notamment dans le sud de l’Europe, la possibilité de se débarrasser de la dette par la monétisation devient la seule issue possible à un défaut. Evans-Pritchard cite un analyste de Bank of America, selon lequel même une inflation faible (sans même parler de déflation) représente une « très grosse menace pour les dynamiques de la dette publique ». La directrice du FMI Christine Lagarde a porté cette rhétorique plus loin encore en annonçant au Washington Press Club que la « déflation est un ogre à combattre à tout prix ». En d’autres termes, les gouvernements ont besoin de l’inflation pour demeurer viables. Elle est la drogue dont ils ne peuvent se passer. Mais comme cette simple vérité est trop embarrassante pour être admise, les politiciens et les banquiers centraux (et leurs apologistes académiques, journalistiques et financiers) ont concocté toute une variété de théories torturées pour expliquer pourquoi l’inflation n’est pas seulement utile aux gouvernements surendettés, mais un outil économique utile à tous. Grâce à la victoire d’une propagande dont même Goebbels serait envieux, beaucoup pensent aujourd’hui que le pouvoir d’achat doive diminuer pour qu’une économie puisse prospérer. Malgré tous les siècles passés qui ont pu nous prouver le contraire, ils continuent de penser que si les prix ne grimpent pas d’au moins 2% par an, les consommateurs ne dépenseront pas, les entreprises n’embaucheront pa...
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