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Les grands mythes du réchauffement climatique : le CO2 est tout, sauf un polluant !

Vincent Bénard Publié le 06 décembre 2009
3996 mots - Temps de lecture : 9 - 15 minutes
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Objectif Liberté

Alors que la conférence de Copenhague est pour nos médias l’occasion de nous servir une campagne de propagande climatique alarmiste sans précédent, analysons aujourd’hui une des plus extraordinaires contre-vérités de la "néo-science" issue des cogitations de la confrérie du réchauffement climatique global : "le CO2 considéré comme un polluant" ! Allons à la rencontre des terrifiants dangers que nous fait courir ce nouvel ennemi public numéro 1... Brrrr... CO2 "polluant" : un concept récent mais déjà bien enraciné dans l’opinion et les médias Aujourd’hui, la littérature officielle et la presse affirment souvent que le dioxyde de Carbone ( CO2 ) est un "polluant" : la taxe carbone, qui pénalisera fiscalement les systèmes émettant du CO2 (moteurs, principalement), est vendue comme un outil de lutte contre la pollution, le CO2 étant ici considéré comme polluant du fait de ses supposées propriétés climatiques, et du fait qu’un réchauffement qui serait provoqué par le CO2 serait catastrophique. Les systèmes d’échange Cap and Trade sont au départ conçus pour inciter les entreprises à réduire leurs émissions de substances polluantes, l’appliquer au CO2 revient donc à classer ce gaz comme un polluant. Les sites ministériels sont truffés d’allusions au caractère polluant du CO2, un exemple ici. Lorsque vous débattez avec des "alarmistes militants" ou simplement des gens de bonne foi conditionnés par la propagande ambiante, sur l’absence de relation claire entre CO2 et températures, avec de bons arguments, il n’est pas rare que votre interlocuteur essaie de "changer de champ de bataille" et vous déclare en substance que "certes, le CO2 n’est peut être pas aussi coupable (sic) qu’on ne le dit pour le climat, mais est-ce une raison pour continuer à polluer ?" Aucun être humain sérieux n’est favorable à une poursuite délibérée et irraisonnée des pollutions chimiques. Mais cela ne veut pas dire que le CO2 doive être la cible de nos actions. Car prétendre lutter contre la pollution en luttant contre les rejets de CO2 est une hérésie scientifique absolue : Le CO2 est tout, sauf un polluant ! Attention : ne pas confondre, comme semblent à ma grande surprise le faire certaines personnes dans certains forums, le CO, monoxyde de carbone, gaz mortel qui est issu de la mauvaise combustion de chaudières ou de moteurs mal réglés, avec le CO2, dioxyde de carbone, dont il est question ici. Je présume que cette erreur n’est pas faite par les lecteurs réguliers d’objectif liberté... Toxicité : Le CO2 n’est jamais toxique pour les humains aux concentrations observables Tout un chacun sait que l’air que nous expirons est plus riche en CO2 que celui que nous inspirons : le CO2 est un produit "d’échappement" de l’activité physique. Ce gaz coule dans nos veines, et traverse nos poumons. Tout est question de degré, une substance peut être parfaitement inoffensive à des taux "ordinaires" et empoisonnante au delà. Ne risquons nous pas de "polluer" l’atmosphère en y augmentant le taux de CO2 ? Et bien non. Les concentrations de CO2 "rencontrables" hors expériences de laboratoire ne sont en aucun cas toxiques, et les seuils de mortalité sont purement théoriques. Les données qui suivent sont traduites du guide en ligne des inspecteurs de sécurité des bâtiments aux USA : Tout d’abord, une convention d’écriture 1,000,000 ppm d’un gaz = 100 % de concentration de ce gaz, et 10,000 ppm d’un gaz dans l’air=1% de concentration. La concentration actuelle du CO2 est de 385 ppm, soit 0,038%. Une maison fermée renferme, selon la qualité de son aération, de 600 à 800ppm, liés à la respiration des êtres vivants qui s’y trouvent. Soit 0,06/0,08%. Ces concentrations sont celles qui pourraient être rencontrées dans l’atmosphère au siècle prochain selon les estimations les plus pessimistes du GIEC. Un auditorium fermé et moyennement ventilé peut atteindre 1200 ppm,0,12% . Aucune personne ne sera incommodée par le CO2 lui même, ceci dit, la mauvaise ventilation aura d’autres effets pervers. Les normes de sécurité considèrent qu’au dela de 1200ppm, une pièce présente un défaut de ventilation potentiellement gênant, mais pas à cause du CO2. A 1%, soit 10 000 ppm, soit 25 fois plus que dans l’air ambiant extérieur, et 14 fois plus que dans une maison, ce qui n’est concevable que dans un auditorium de grande contenance et très mal ventilé, où la même foule resterait plusieurs heures sans aération (!), des occupants sont susceptibles de ressentir une somnolence. C’est à partir de 20 000ppm, soit 2%, que des problèmes de nature médicale peuvent survenir : lourdeurs de poitrine et essoufflement. Ce niveau ne peut pas se rencontrer en situation naturelle, les effets de telles concentrations ont été étudiés en laboratoire. A 3%, la respiration devient deux fois plus rapide que la normale. A 5%, quatre fois plus. à 5% (50 000 ppm, 125 fois les niveaux actuels), le CO2 est directement toxique voire mortel, par détresse respiratoire principalement. On le voit, avant que le CO2 ne devienne un"polluant direct", il y a une marge énorme : le GIEC prévoit 560ppm à la fin du 21ème siècle dans l’atmosphère. Le CO2, à l’état naturel, quelle que soit sa concentration, n’est pas un problème pour la vie humaine, et d’une façon générale pour les mammifères. Je n’ai pas de données de toxicité pour les autres espèces (oiseaux, insectes...), mais même les sites alarmistes sont assez peu prolixes sur la question. S’il y avait le moindre risque, nous serions bombardés de messages plus pessimistes les uns que les autres, soyez en sûrs. Ce n’est pas une preuve, juste une indication... L’acidification des océans : une bien mauvaise roue de secours pour alarmistes en mal d’anti-carbonisme Qu’à cela ne tienne, le CO2 se voit affublé d’autres défauts rédhibitoires. Maintenant que les alarmistes sentent le vent tourner en sa défaveur en matière de température, un nouveau lapin sort de leur chapeau : le CO2 augmenterait l’acidité des océans et menacerait les barrières de corail et la vie océanique, rien moins. Ce papier (PDF) d’une organisation alarmiste parle d’un arrêt de la formation des coraux, voire... De leur possible dissolution ! rien de moins. On imaginerait presque de pauvres cétacés se débattre dans un bain d’acide sulf...
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