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Les Grecs otages de la dette européenne

Paul Jorion Publié le 02 mai 2010
947 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Paul Jorion.

Ce texte est un « article presslib’ » (*) Dans l’attente de la fin annoncée comme très proche des négociations d’Athènes à propos du plan de sauvetage, le Financial Times a bénéficié de fuites sur les engagements que le gouvernement grec serait en train de discuter. Et déjà montent les interrogations sur la capacité de ce dernier à les tenir. 24 milliards d’euros de réduction du déficit sont prévus en trois ans. Parmi les principales mesures sociales figureraient une augmentation de la TVA de 2 à 3 points, le gel des salaires et des recrutements dans le secteur public, la réduction des 13ème et 14ème mois de salaire ainsi que l’adoption pour le départ à la retraite de l’âge de 67 ans, le gel des retraites dans le secteur public. Dans ces conditions, le prochain test ne sera ni celui de la bourse, ni celui du marché obligataire, mais bien celui de la protestation sociale. Des commentateurs, tel Nouriel Roubini, considèrent que ce plan n’est pas le bon et qu’il aurait fallu, de prime abord, procéder à une décote négociée de la dette grecque, afin de rendre possible le rétablissement de la situation. Son papier est intitulé: « la crise va s’étendre faute d’un plan B ». Il avait déjà été relevé que le taux d’environ 5% consenti pour les prêts bilatéraux des Etats le rendait périlleux. Tout se passe comme si les arbitrages péniblement effectués par les gouvernements européens, afin de mettre au point leur plan, résultaient de ...
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