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Les heures les plus sombres

James Howard Kunstler Publié le 21 août 2013
1027 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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James Howard Kunstler.

A la manière de l’entropie, les retombées négatives de la technologie ne dorment jamais. Le techno-narcissisme du jour, que nous retrouvons dans les efforts de l’Humanité de falsifier l’univers, finiront par poinçonner notre billet aller simple pour Palookaville. Jusqu’à présent, l’idée a été de créer une importante inflation et d’exporter ses effets à nos partenaires commerciaux pour nous retrouver ici, aux Etats-Unis, avec l’illusion qu’il existe toujours plus de monnaie. Des prêts, pour des maisons, des voitures, ou des frais de scolarité. En un mot : de la dette. J’appellerai ce principe ‘économie à la Rainman’, parce qu’il ressemble de plus en plus au comportement d’un être humain souffrant d’un autisme sévère qui ne cesse d’accomplir des actions obsessionnelles à répétition et qui ont souvent à voir avec des nombres. L’économie à la Rainman, c’est la politique de la Réserve Fédérale et, ultimement, du gouvernement de Mr. Obama. Le très suave Obama n’a aucune idée de ce qu’il se passe – bien qu’il soit entouré de larbins chargés de dossiers, de sages et de vizirs, de voyants quantitatifs la tête plongée jusqu’au cou dans les entrailles du mouton mathématique, et (toujours) d’un soldat solitaire selon lequel le nucléaire est la réponse à toutes les questions. Mr Obama ne sait pas que l’univers se dirige bien au-delà de la techno-industrialisation – et je n’entends pas par-là les orgasmes multiples de Ray Kurzweil. Là où nous allons, aucune sonnerie de téléphone ne retenti, et il ne reste pas même la moindre vergeture...
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