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Les incertitudes liées à l’inflation pourraient bien profiter à l’or

Anthony Alberti Publié le 17 janvier 2018
1887 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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L'or et L'argent

L’étroite relation entre inflation et cours de l’or risque bien une fois de plus de favoriser le métal précieux face à la fragilité d’une reprise économique basée sur un retour à la croissance à la fois artificiel et biaisé. On l’a longtemps subie, et puis on a fini par la faire disparaître. Mais étrangement, elle a commencé à manquer à notre économie et, depuis quelques années, on cherche à la retrouver. Elle, c’est l’inflation, et il se pourrait bien qu’avec le retour (timide) de la croissance et une baisse relative du chômage, on finisse par la faire repartir en France. Mais sera-t-elle à la hauteur des attentes ? Et, plus important encore, saura-t-on seulement la maîtriser ? Avec en arrière plan des conséquences non négligeables (et plutôt positives) pour les cours de l’or en 2018. Les attentes théoriques du quantitative easing Grâce à (ou à cause de) la politique menée par la Banque Centrale Européenne depuis quelques années, visant à saturer l’économie de liquidités monétaires (quantitative easing), tout est mis en place pour favoriser un retour de l’inflation en France : on injecte de la monnaie qui doit, à terme, permettre le financement de nouveaux développements industriels et commerciaux, lesquels sont censés alors fluidifier le marché de l’emploi en facilitant les recrutements de la part d’employeurs redevenus confiants en l’avenir. Objectif : accompagner, voire susciter une croissance économique qui se traduira à terme par plus d’argent dans les poches des citoyens (re)devenus consommateurs, lesquels contribueront à leur tour à faire fonctionner la machine commerciale et industrielle. La BCE crée l’élan, l’impulsion initiale, et les acteurs économiques font le reste en entretenant le mécanisme. Une réalité qui se heurte aux dysfonctionnement du système français Théoriquement, l’idée est séduisante, mais en pratique c’est déjà plus compliqué. D’abord, la masse d’argent nécessaire qu’il aura fallu injecter dans l’économie Française pour voir enfin notre croissance décoller au-delà de 1,5% est bien supérieure à ce qui était prévu. Pour preuve, ça fait bien longtemps que la plupart de nos voisins européens ont atteint des niveaux plus confortables pour moins cher. Ce qui peut laisser entendre au passage que notre appareil économique, commercial et même financier est grippé, mal configuré, obsolète même, puisqu’il n’a pas su profiter à plein d’un apport massif de ce qui était pourtant censé lui manquer le plus. C’est un peu comme si on avait alimenté un moteur en carburant et qu’on se rendait compte qu’il n’avait pas été huilé depuis des lustres, qu’il était perclus de fuites et que l’essentiel de ce qu’on lui injectait se perdait à l’extérieur. Ici, l’extérieur, c’est par exemple les importations qui excèdent chroniquement les exportations, nous laissant chaque année avec un déficit commercial record par rapport au millésime précédent. Mais ce sont aussi les “détournements” de cette manne financière au profit de certaines catégories seulement d’entreprises ou d’individus, co...
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