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Les marchés ne s’en laissent pas compter

Actualité de la crise Publié le 12 août 2011
870 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Paul Jorion

Un train peut en cacher un autre, sauf au dernier moment : le discours sur la nécessité de réduire la dépense publique ne masque plus l’état réel du système financier. Une multitude de raisons partielles peut être trouvée pour expliquer la dégringolade en bourse des banques de tous les pays occidentaux, mais elles s’effacent devant une simple et unique constatation : la stratégie suivie jusqu’à maintenant est en faillite, les banques potentiellement aussi d’ailleurs. Il s’agissait de donner du temps aux établissements financiers pour se refaire, en espérant qu’ils contribueraient ensuite à la relance économique. Quitte à leur laisser la bride sur le cou et à fermer les yeux sur leurs bilans, puis à parallèlement s’engager dans une véritable opération de diversion à propos de la dette publique, empruntant le discours de la rigueur pour les uns tout en en exonérant les autres. Précipitant, au bout du compte, l’économie vers une récession généralisée à tout le monde occidental, qui se précise, détruisant par la même toute perspective réaliste de réduire les déficits comme prévu. Le plan A a vécu. Empiler les plans de rigueur est une aventure dont on voit en Grande-Bretagne ce qu’elle peut susciter. Ce qui ne signifie pas qu’elle ne doit pas être tentée, faute d’alternative. Si l’on s’approche du champ de bataille, le table...
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