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Les poinçons sur les pièces d’or et d’argent

Jean-François Faure Publié le 24 avril 2019
2910 mots - Temps de lecture : 7 - 11 minutes
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Au Coffre

Vera Valor, Philharmonique argent et lingot " data-medium-file="https://i2.wp.com/www.loretlargent.info/wp-content/uploads/Or-et-argent.png?fit=300%2C214&ssl=1" data-large-file="https://i2.wp.com/www.loretlargent.info/wp-content/uploads/Or-et-argent.png?fit=618%2C441&ssl=1" data-lazy-src="https://i2.wp.com/www.loretlargent.info/wp-content/uploads/Or-et-argent.png?resize=660%2C330&ssl=1&is-pending-load=1"> Le poinçon est une marque appliquée par le fabricant ou l’importateur sur la bijouterie d’or et argent. Cela peut être aussi fait sur d’autres produits fabriqués comme les lingots et les pièces d’or comme les Vera Valor. Ils renseignent sur le fabriquant et le titre de pureté. C’est la garantie des métaux précieux pour éviter les risques de contrefaçon. La réglementation en vigueur souhaite apporter plus de fiabilité sur la qualité des métaux précieux avec le nouveau décret publié le 17 mai 2013. Garantie des métaux précieux – Douane française On dit qu’ils sont insculpés : cela signifie que l’on appose en frappant d’un coup sec un poinçon pour les faire agréer. Les poinçons ne sont pas toujours très visibles parce qu’ils ne font que deux ou trois millimètres. Lorsque les pièces sont marquées par le temps, c’est encore plus difficile à déchiffrer. C’est pour cette raison qu’il n’est pas toujours facile de les reconnaître. Ces plaques d’insculpation peuvent aussi disparaître avec le temps. S’il y en a plusieurs, ils apparaissent en général au même endroit, les uns à côté des autres.Histoire des poinçons Des pièces marquées d’un poinçon ont commencé à circuler dès l’Antiquité romaine. Il fallait trouver un système permettant à l’utilisateur, vendeur comme acheteur, de garantir que la monnaie utilisée était bien conçue dans le métal précieux approprié (or ou argent). Au fil de temps, le poinçon permet non seulement de garantir que l’objet est bien réalisé en tel ou tel métaux précieux, mais aussi d’en garantir le titre ou la teneur par exemple, 24 carats.Les premiers poinçons argent et or C’est pour éviter les abus liés à la circulation des métaux précieux que Etienne Boileau, prévôt de Paris recommande la réglementation des métiers d’art en faisant en sorte que les ouvrages soient bien garantis par leur créateur. La Charte parisienne des Orfèvres impose des prescriptions sur l’oeuvre elle même. On appelle cela le poinçon de garantie. Nous verrons qu’il en existe plusieurs sortes. Ainsi, le premier poinçon dit de garantie apparaît en France en 1275 sur les ouvrages en argent, puis en 1313 sur les ouvrages en or. En 1355, une ordonnance royale de Jean II Le Bon impose à tout orfèvre d’apposer sur les ouvrages de sa fabrication un poinçon spécial représentant une fleur de Lys couronnée, muni d’un symbole personnel.Il existe alors plusieurs types de poinçon : le poinçon de charge : il est institué en 1672. il est produit par le fermier général au moment de la fabrication et il représente une lettre avec une couronne au-dessus. Le poinçon de maître : il est souvent le plus abîmé parce qu’il est apposé par le créateur au début de la réalisation de l’ouvrage. Il subit toutes les transformations de la pièce Le poinçon de décharge : dans ce cas, il est insculpé à la fin de la réalisation de l’ouvrage et montre que tous les droits ont été payés à chaque juridiction ainsi que la provenance de la pièce. Là aussi, un symbole particulier : un animal et une couronne mais celle-là fermée Le poinçon de jurande : il a un autre nom, celui de lettre date. Il a été imaginé en 1375 et permet d’authentifier la qualité du métal utilisé. Avec un système de lettres et de graphisme, selon des cycles de 23 ans, il est possible de dater la pièce ainsi poinçonnée. Le système de millésime a été ensuite préféré. Le poinçon de recense : cette marque évite le vol ou la contrefaçon !Les poinçons à la Révolution A la fin du XVIIe siècle, une institution royale de la perception avec ses propres poinçons et ses règles particulières de marque s’est progressivement mise en place à côté de la réglementation corporative du titre (poinçons de jurande), explique le site des Douanes françaises. Lors de la Révolution, les privilèges (dont la corporation des orfèvres et leurs poinçons) sont abolis. C’est la Loi Chapelier qui pose le principe de la liberté de travail et donc l’abolition des jurandes et des...
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Par Jean-François Faure via www.loretlargent.info
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