Les prix de tous les actifs financiers et réels sont faux

· Les banques centrales et les Etats occidentaux, surtout, n’étant jamais autant intervenus via leurs politiques monétaires ultra laxistes et leurs politiques économiques ultra keynésiennes dans les mécanismes de fixation des prix des actifs financiers et réels (exprimés dans des monnaies virtuelles de papier en réalité sans valeur parce créées ex nihilo sans libre convertibilité possible avec un actif réel) en outre manipulés par toutes sortes de groupes d’intérêt (banques à réserves fractionnaires et organismes publics ou privés d’investissement comme de placements collectifs continuant de se procurer des liquidités gratuites sans limites, distribuées par copinage politique ou services -souvent occultes- rendus et non pas sur la base de leur efficacité économique) via de multiples moyens légaux comme illégaux, les prix de tous les actifs financiers sont FAUX. Dans la mesure 0ù ils n’ont plus rien à voir ni avec la loi de l’offre et de la demande s’exerçant dans un marché effectivement libre, ni avec leur valeur effective de liquidation (en raison aussi de nombreuses astuces comptables). Ainsi, actions et obligations sont grossièrement sur-évaluées mais métaux précieux et matières premières sont grossièrement sous-évalués. Cet état de fait n’est pas nouveau mais il n’a jamais atteint de telles proportions, de telle sorte que l’on doit se demander si tout cela est encore durablement tenable. Et, si ce n’est pas le cas, dans combien de temps la superstructure d’endettement massif financée par la planche à billets va-t-elle s’effondrer? Vaste programme, penserez-vous. Mais il faut bien essayer de savoir ce que vaut réellement ce que l’on achète ou vend toute la journée comme ce que cela risque de valoir dans quelques temps pour ne pas finir par des déconvenues. Prenons deux exemples: les actions japonaises et les deux principaux métaux précieux, l’or et l’argent. Alors que l’économie nippone (la 4éme du monde) est totalement paralysée par les effets du tsunami comme de l’accident nucléaire en rien stabilisé qui est de toutes façons en train de contaminer tout le Japon de proche en proche en particulier via les produits alimentaires, il a suffit que la Banque du Japon injecte plus de l’équivalent de 550 milliards d’euros dans le circuit bancaire local comme pour l’achat d’actions japonaises, mais aussi intervienne à hauteur de près de 30 milliards d’euros avec les autres banques centrales sur les marchés des changes afin de tenter d’empêcher la hausse supplémentaire du yen, pour que les financiers du monde entier achètent le Nikkei et vendent le yen. Alors que, contrairement à la période post tremblement de terre de Kobe, la reconstruction au Japon prendra cette fois-ci beaucoup plus de temps et coutera beaucoup plus cher en raison de la question nucléaire, pour autant que ce pays ne soit pas vitrifié pendant des dizaines d’années et ne doive pas être en partie évacué. La plupart des sociétés ja...

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