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Les ratés de la machine à désendetter

Actualité de la crise Publié le 19 octobre 2012
939 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Paul Jorion

Deux conceptions opposées d’une même stratégie sont maintenant sur le tapis : appuyé par Angela Merkel, Wolfgang Schäuble a exprimé l’une, François Hollande l’autre. Il sera beaucoup glosé sur ce qui les oppose et sur leur capacité à les rapprocher, alors qu’elles divergent très fortement. Elles ont cependant en commun de reposer toutes deux sur des diagnostics erronés qui les condamnent par avance : ce ne sont ni l’indiscipline budgétaire, façon Merkel, ni le déséquilibre interne à la zone euro, façon Hollande, qui sont principalement à la source de la crise européenne de la dette. Ce qui d’ailleurs serait une bonne nouvelle pour les dirigeants américains et japonais, les soulageant de leurs petits problèmes domestiques. A s’obstiner à n’avoir de celle-ci qu’une vision européo-centriste, les dirigeants européens l’observent par le petit bout de la lorgnette et les politiques qu’ils préconisent butent immanquablement sur deux obstacles : une récession qui diminue les recettes fiscales pour les uns, l’absence de relance qui ne les accroît pas pour l’autre. Dans les deux cas, le désendettement en ressort compromis, sans compter son poids social qui s’alourdit immanquablement, au fur et à mesure que de nouveaux efforts sont exigés. François Hollande, à la recherche d’une impossible synthèse, vient de se donner comme objectif de « porter ce compromis entre le désendettement et la croissance afin de chan...
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