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Les rendements décroissants des zones suburbaines.

Nathan Lewis Publié le 26 février 2014
3259 mots - Temps de lecture : 8 - 13 minutes
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New World Economics

J’abordais récemment le sujet des rendements décroissants du matérialisme héroïque. 4 décembre 2011: The Diminishing Returns of Heroic Materialism 2: End of the Line 30 octobre 2011: The Diminishing Returns of Heroic Materialism Les banlieues font partie intégrante de notre matérialisme héroïque. Comme toute autre tendance qui puisse être rattachée au matérialisme héroïque, la banlieue a autrefois représenté une avancée phénoménale avant de nous apporter des bénéfices stables, et ne nous pose plus aujourd’hui que des problèmes. Le ton de mes articles était jusqu’à présent assez général, mais aujourd’hui, j’aimerais aborder le sujet d’un point de vue purement financier et vous parler des bénéfices tirés du capital investi sur le développement des banlieues. 22 août 2010: How to Make a Pile of Dough with the Traditional City Toute tendance d’investissement tend à suivre un certain modèle, que Warren Buffet appelle ‘innovateurs, imitateurs et idiots’. Les innovateurs sont les premiers à faire leur entrée en scène (j’aurais plus tendance à dire que les visionnaires arrivent les premiers, mais ceux-ci ne sont généralement pas des hommes d’affaires. Les innovateurs empruntent leurs idées aux visionnaires et les transforment en des entreprises profitables). 6 juin 2010: Transitioning to the Traditional City 2: Pooh-poohing the Naysayers 23 mai 2010: Transitioning to the Traditional City L’innovation se caractérise par des profits potentiellement très élevés, mais également par la prise de risque. Il est impossible de déterminer à l’avance ce qu’il va se passer. Par exemple, l’iPhone s’est trouvé être très profitable pour Apple et lui a permis de dégager une marge bénéficiaire très importante. Mais les choses auraient pu se passer très différemment, parce que lors de sa lancée, il était un produit innovant. Une fois que l'innovation est mieux comprise, d’autres tentent de capturer une partie des profits. Du capital afflue sur un même secteur, la compétition s’intensifie, et les marges diminuent. Puis viennent les imitateurs, en très grand nombre. Au départ, la compétition peut avoir des airs innovateurs, mais seulement en termes d’amélioration de produits, pas de création de produits nouveaux. auraient pu se passer très différemment. Le fait est que lors de sa lancée, il était un produit innovant.ssible Après quelques temps, les choses se standardisent. Certaines améliorations peuvent encore apparaître, mais elles n’ont plus rien d’extraordinaire. Les retours sur capital chutent jusqu’à atteindre leur moyenne historique, et le niveau de risque devient très faible puisque le processus d’innovation est largement établi. Vers la fin du cycle, deux choses se produisent. La première vague d’imitateurs s’avère relativement douée, et des gens commencent à se dire ‘si lui peut le faire, alors moi aussi’. Apparaissent alors des vagues successives d’imitateurs, chacune d’entre elles moins talentueuse que la précédente. Et puis viennent les idiots – des gens qui imitent les produits des imitateurs et subissent un échec cuisant. Les idiots pensent que le risque est très faible parce que nombreux imitateurs ont connu le succès avant eux. Mais il se trouve en réalité que le risque augmente parce que le marché devient saturé, que les profits disparaissent et que la nouvelle vague d’idiots n’est pas sensible au risque. Trop de capital se trouve investi. Les retours sur capital chutent jusqu’à passer en-dessous de la moyenne historique. Au final, beaucoup de capital se trouve investi sur des projets qui ne rapportent plus rien – des pertes qui pourraient être dans de nombreux cas décelées à l’avance. Aujourd’hui, nous aborderons les choses du point de vue d’un développeur et nous pencherons sur les nouvelles additions à l’enfer suburbain et les nouveaux projets de construction, et non ce qui existe déjà. Au cours de ces quelques 90 dernières années – depuis l’introduction sur le marché d’automobiles abordables comme la Ford T des années 1920 – voici à quoi a ressemblé le schéma d’expansion de l’enfer suburbain : 1)Construction de maisons familiales de plus en plus loin du centre-ville. 2)Construction de maisons de plus en plus grandes. 3)Construction de centre commerciaux à proximité de ces maisons (et donc de grands parkings). 4)Construction de routes de plus en plus larges pour accommoder le trafic causé par les constructions ci-dessus. 5)Construction d’autoroutes pour rendre plus rapide le trajet entre les banlieues et d’autres parties de la ville. 7 mars 2010: Let's Take a Trip to Suburban Hell 26 juillet 2009: Let's Take a Trip to an American Village 3: How the Suburbs Came to Be 19 juillet 2009: Let's Take a Trip to an American Village 2: Downtown 12 juillet 2009: Let's Take a Trip to an American Village Sans surprise, ce schéma a finalement atteint ses limites : 1)Les nouveaux développements finissent par être loin de tout, ce qui implique des heures de transport dans les deux sens pour se rendre où que ce soit. 2)Les maisons sont si grandes que plus personne n’a de sous pour les acheter. 3) Cons...
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