6294 search

Les résultats catastrophiques de la politique du gouvernement sur l’emploi vu par un citoyen ronchon

Charles Sannat Publié le 28 mars 2014
2028 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
Lire plus tard
Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Essayons d’être objectifs même si cela va être difficile à l’égard de notre gouvernement dont les résultats en matière de lutte contre le chômage sont tout bonnement catastrophiques. La responsabilité économique et la responsabilité des promesses Il faut bien scinder la réalité économique sur laquelle notre gouvernement a évidemment une prise mais partielle et où tout ne peut pas lui être imputable de la politique de communication menée par nos dirigeants sur ce sujet et qui a un effet délétère dans l’opinion publique. L’erreur de base du gouvernement, mal renseigné, a été de croire que les départs massifs à la retraite allaient s’accompagner d’une forte augmentation des créations d’emplois que le gouvernement se serait empressé de mettre à son actif en criant sur tous les toits que grâce à leur politique géniale ils étaient en train de vaincre le fléau du chômage. C’est cette erreur de jugement qui explique avant tout l’échec de la communication « hollandouillesque » sur le sujet. En effet, un paramètre essentiel a été oublié de l’équation et nos énarques, certes plus ou moins aimables, ont fait un calcul simple du type : soit en 2013, 800 000 départs à la retraites = 800 000 nouveaux postes – 400 000 de marge prudentielle en données des corrigées saisonnières de la variation absolue inversée d’une pifométrie louchesque du doigt mouillé = 400 000 créations d’emplois supplémentaires = inversion de la courbe du chômage. « C’est sûr ? demande François n’en croyant pas sa chance. – Oui m’sieur le Président, répond l’énarque avec son rapport de 965 pages. – Cool, génial, super, la baisse du chômage c’est maintenant ! se met à chanter François avec son pote Pierrot en faisant des bons de cabri sur les fauteuils Louis XVI des monuments historiques de l’Élysée. – Sortez les tambours, claironnez musettes, que tous les médias reprennent en cœur notre ambition et notre certitude d’inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année… – Hahaha, dit le président, on va jouer un super tour de con à la drôate, c’est nous la gôôche qu’on est les meilleurs. » Évidemment, toute cette stratégie magique (et sachez que ce dialogue imaginaire est assez proche de la réalité) s’est fracassée sur la réalité de l’amélioration de la productivité. Eh oui mes chers amis, désormais n’importe quel cadre tape lui-même ses mails et ses courriers et l’on a plus besoin de secrétaires. Résultat ? Les vieilles rombières ronchonnes ayant terrorisé des générations entières de jeunes diplômés (dont votre aimable serviteur) par leur capacité de nuisance inversement proportionnelle à leur compétence et à leur envie de travailler vraiment sont une espèce en voie d’extinction. Ce mécanisme à l’œuvre des gains de productivité que j’illustre avec le cas des secrétaires peut être étendu évidemment à l’ensemble des fonctions et des métiers. Tout change, tout a été bouleversé par l’arrivée des nouvelles technologies et beaucoup d’entr...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6294
search