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Les socialistes taxent les pauvres… et l’or !

Charles Sannat Publié le 11 octobre 2013
2057 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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AuCoffre

Mes chères contrariées, mes chers contrariens ! Je vais vous livrer en primeur des informations sur la nouvelle taxation sur l’or car, évidemment, en ces temps de disette fiscale pour notre gouverne-ment socialiste, une pause fiscale n’est qu’une incantation oratoire et un mantra de communication. Dans les faits, chaque jour, nous avons droit à la création d’un nouvel impôt, au relèvement d’une taxe, à un élargissement de base taxable et autre création fiscale sortie tout droit des cerveaux dérangés de notre classe politique totalement dépassée par une situation d’endettement hors de contrôle. Avant de parler de tout ça et parce que l’actualité est particulièrement chargée aujourd’hui, il est indispensable de revenir sur les derniers développements de la crise budgétaire américaine. Vers un espoir de résolution temporaire de la crise… Les républicains ont proposé à Barack Obama de repousser de 6 semaines l’échéance du plafond de la dette, une solution temporaire visant à éviter un défaut de paiement mais qui ne résoudrait pas durablement l’impasse budgétaire. Cette extension de six semaines repousserait environ au 22 novembre la date butoir avant laquelle le Congrès devrait adopter un relèvement du plafond. La définition du mot « plafond » La Larousse définit la notion de plafond de la façon suivante : limite supérieure, niveau maximal qui ne doit ni ne peut être dépassé (souvent en apposition à un nom : Le montant des crédits est soumis à un plafond. Prix plafond. Vitesse-plafond)… Ou en ce qui nous concerne plafond de la dette américaine. Il est étrange de constater à quel point le bon sens est absent des débats. Un plafond ou une limite sont faits pour être respectés dans la mesure où ils ont été créés et décidés pour nous protéger d’un risque plus grand. L’idée même de relèvement annuel d’un plafond est une incongruité intellectuelle à la mesure de la vacuité et de la stupidité de notre époque. Bref, ce geste de bonne volonté de la part des républicains serait fait en échange de l’ouverture de négociations globales sur le budget et d’une réforme des programmes sociaux, comme le système de retraite, qui risquent de s’avérer très difficiles pour le Président Obama… qui semble se montrer moyennement enthousiaste, en tout cas nettement moins que les marchés financiers qui exultent avec une mention spéciale pour la Bourse de Paris. Cette proposition est à relativiser encore plus du fait que cela ne mettrait pas fin à la paralysie des administrations fédérales, due au blocage sur le budget. Il s’agit juste d’éviter le défaut de paiement le 17 octobre et de le reporter au 22 novembre. Du côté de la Maison Blanche, il n’a pas clairement été dit si le président Barack Obama était prêt à accepter cette solution de court terme qui concerne uniquement la dette, et pas le budget… ce qui laisse quand même planer un gros doute et pourrait doucher quelques « zoptimistes » béats. Passons désormais au deuxième très grand sujet de la journée : la taxation forfaitaire de l’épargne envisagée plus que sérieusement par le FMI...
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