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Les solutions pour se protéger d’un État rapace et voleur !

Charles Sannat Publié le 29 octobre 2013
2206 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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AuCoffre

Mes chères contrariées, mes chers contrariens ! Lorsqu’avec ma femme nous mettons de l’argent de côté, nous nous privons aujourd’hui pour protéger du mieux que l’on peut notre famille et nos enfants des aléas que nous pourrions connaître demain. Nous faisons un effort. Cet effort est une privation. Nous ne profitons, nous ne jouissons pas du fruit de notre travail immédiatement. Nous préférons nous « couvrir » de risques que nous ne connaissons pas encore mais que la vie nous apprend à « budgéter » quand même. Revers de fortune, perte d’emploi, accident de la vie ou accident tout court, les possibilités de problèmes sont innombrables. De façon plus positive, nous pouvons aussi évoquer le souhait d’aider les enfants, de les lancer dans la vie, de financer des études… Bref, l’épargne est un acte essentiel de l’économie. D’ailleurs une bonne monnaie doit permettre d’épargner, c’est-à-dire de conserver de la valeur dans la durée. Gagner aujourd’hui pour dépenser demain n’est possible que si le pouvoir d’achat de la monnaie se maintient. L’épargne des Français, forteresse quasi inviolable C’est le titre d’un article de l’AFP le 28/10/2013 qui découvre un peu naïvement que le peuple déteste que l’on touche au grisbi… C’était là aussi une évidence. « La volte-face fiscale du gouvernement ce week-end a montré à quel point l’épargne était un domaine sensible pour les Français, qui gardent jalousement un bas de laine parmi les mieux remplis au monde. » Encore un fois, ce bas de laine est le fruit d’un effort. Il n’est pas volé. Il n’est pas un crime. Ce bas de laine est déjà imposé. Avant de le constituer, les épargnants ont été à peu près taxés sur tout. À tous les étages, nous payons taxes et impôts divers et variés. Plus les impôts augmentent, plus le fait d’épargner devient difficile et réclame des efforts… et plus les gens tiennent à ce qu’ils ont réussi à sauver des griffes d’un État devenu rapace et voleur. Lorsque l’on évoque la possibilité de me prendre 10 % de mes économies… oui je le dis : c’est du vol en bande organisée, cette bande fut-elle constituée de banquiers en faillite, d’État en déroute ou d’institutions internationales aucunement démocratiques. Avez-vous voté pour le FMI ? Lorsque l’on change les règles fiscales en cours de route pour que l’État encaisse plus… alors oui, disons-le, c’est de la rapacité fiscale. Et lorsque l’État n’hésite pas à mettre en place des législations rétroactives ou allant à l’encontre du contrat que nous avions à l’origine signé… alors oui, disons-le… c’est de la répression fiscale. Lorsque l’État traite exactement sur le même pied la fraude fiscale et le terrorisme avec des gardes à vue de la même durée dans les deux cas et les mêmes méthodes intrusives comme les écoutes téléphoniques, la surveillance des mails etc., nous sommes, disons-le, dans la persécution fiscale. Je ne ferai jamais l’apologie de la fraude ou de la dissimulation fiscale. Je paie mes impôts et je râle… Je ne justifierai jamais les montages exotiques et le « blanchiment de fraude fiscale » mais, et c’est important, un fraudeur à l’impôt n’est pas un terroriste. Un fraudeur à l’impôt ne pose pas de bombe dans le métro que prennent ma femme et mes enfants. Ce qui est envisageable pour q...
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