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Libéralisation du commerce: les états sont le problème, pas la solution

Jean Louis Caccomo Publié le 24 novembre 2001
1275 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Chroniques en liberté

Les commentaires vont bon train à l'occasion du sommet de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Doha: « Les États au chevet du commerce mondial » ou « Bové qui veut représenter les pays pauvres exclus du dialogue », peut-on entendre sur les ondes. Comme si les États pouvaient faire quelque chose au commerce. La seule chose que les dirigeants politiques sont en mesure de faire – et ils ne s'en privent pas –, c'est d'empêcher le commerce en privant les individus de leurs droits élémentaires (c'est-à-dire en contrariant ou interdisant la mobilité des capitaux, des personnes et des biens). Créant ainsi des problèmes, les représentants des États se proposent ensuite de se rencontrer pour les résoudre. Mais ont-ils la moindre chance de résoudre des problèmes créés par eux et à ce point mal posés? Régulateur du commerce Pourtant, les commentaires de presse aux allures savantes nous font docilement avaler cette potion plutôt lénifiante qui veut que l'État soit un régulateur du commerce et de la « mondialisation ». À défaut de l'avènement d'un État mondial, l'OMC se propose d'assurer cette mission. Mais le commerce n'a jamais attendu les États... et il a plutôt tendance à bien se porter pour peu qu'on « laisse faire ». Ce ne sont pas des professionnels du commerce qui sont réunis par l'OMC, mais des professionnels de la politique et de l'administration. De plus, les dossiers de l'agriculture, des services ou de la propriété intellectuelle bloquent au moins depuis l'Uruguay Round parce que les protectionnistes n'arrivent pas se mettre d'accord. Et ils n'ont aucune chance de se mettre d'accord puisqu'ils sont enfermés dans des positions mercantilistes les conduisant à se situer en opposition les uns par rapport aux autres. Cela empêche-t-il le commerce de se développer? Nullement! Certes on est en droit de penser qu'il se développerait mieux et plus sûrement s'il n'y avait pas d'entraves aux échanges. Car, alors que les économistes montrent que le commerce améliore la situation de tous c...
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