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Logement et garantie des loyers : GLI, GRL, GUL sont dans un bateau, VISALE les pousse…

H. Seize Publié le 07 octobre 2016
1386 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Un texte de Nafy-Nathalie et h16 Les propriétaires le savent : depuis les années 80, il est possible de s’assurer contre les risques d’impayés locatifs en souscrivant une GLI (garantie de loyers impayés). Cette assurance ne couvre malheureusement les pertes potentielles de loyers que dans le cas des « bons » locataires, dont le dossier est solide. Pour les autres, cette absence de GLI leur complique singulièrement l’accès au logement. Pire : les entreprises sont elles aussi victimes collatérales de cette absence d’accès à une garantie locative qui empêche ainsi la mobilité de salariés. Dans une récente étude du CREDOC demandé par le MEDEF de 2012, on apprend que « 40% des établissements se disent affectés par les difficultés de logement de leurs salariés et pour une entreprise sur quatre, elles compliquent même le recrutement de nouveaux talents. » Résoudre ces deux problèmes était l’objectif de la GRL (Garantie pour les risques locatifs) en réassurant les assureurs privés, ce qui devait les pousser à prendre en charge les dossiers de locataires plus délicats (typiquement, ceux dont le loyer couvre jusqu’à 50% des ressources, sans CDI), afin de leur facilité un accès au logement. En 2007, cette GRL sera l’objet d’une promesse de campagne du candidat Sarkozy qui visait à la transformer en Garantie Universelle. Cette garantie devait alors devenir obligatoire pour tous les propriétaires avec en contrepartie une interdiction du dépôt de garantie et du cautionnement personnel. Dans les faits, Sarkozy élu a bien interdit le cautionnement s’il se cumule avec une GLI ou une GRL, mais s’est contenté de réduire de moitié le dépôt de garantie plutôt que le supprimer totalement. Manque de pot, la GRL ne marche pas et lorsqu’elle sera remplacée par la GRL2 (avec ce petit chiffre qui donne immédiatement un côté hollywoodien à la production gouvernementale), elle ne marche pas mieux : malgré les incantations, les assureurs privés ne travaillent toujours pas à perte et si un locataire met plus de 40% de ses ressources dans son loyer, son risque d’impayé est trop important. Or, la quasi-totalité des c...
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