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Logements vacants et pénurie de logements

Actualité de la crise Publié le 07 février 2012
982 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Il y a en France plusieurs centaines de milliers de familles au logement très précaire : amis secourables, squats, caravanes de rebut dans des campings à l'année, voire même piles de pont creuses. Juste au dessus, plusieurs millions de personnes occupent des logements soit gravement vétustes, soit très surpeuplés, voire les deux. Toutes ces personnes sont insolvables aux conditions actuelles du marché immobilier "officiel" et doivent donc se rabattre sur les solutions "de fortune". Une situation paradoxale Pourtant, dans le même temps, environ 450 à 500 000 logements vacants (sur les 1,9 millions de logements vacants recensés) sont habitables sans travaux lourds, situés dans des zones ou existe une demande, mais ne sont pas loués. Il y a donc à la fois une pénurie de logements à prix accessible et des propriétaires qui préfèrent garder une immobilisation improductive. Pourquoi ? Une accumulation de handicaps sur le locatif La première explication qui vient à l'esprit est que la chute des rendements locatifs bruts, divisés par deux pendant les années bulle, déplace les incitations de la location vers la vente, pour les propriétaires concernés. Oui, mais ceux qui laissent leur logement volontairement vacant ne vendent pas. Il y a donc autre chose. La seconde justification est que la fiscalité dissuasive obère fortement ces mêmes rendements locatifs : un brut faible devient un net ridicule. Certes, mais pourquoi des propriétaires choisissent ils de ne pas louer, vu qu'une partie des impôts sur la p...
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