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Loi Grenelle 2 : un danger pour le logement, une loi de guerre contre les français

Gouvernemaman Publié le 18 octobre 2009
2061 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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Objectif Liberté

J'ai déjà eu l'occasion de dénoncer, à l'époque du Grenelle de l'environnement, les dangers que ses conclusions faisaient courir au marché du logement à terme (voir: "Grenelle de l'environnement, Waterloo du Logement"). La menace se précise avec le vote par le sénat de la loi dite Grenelle II, comportant notamment (pas uniquement) un important volet logement et urbanisme, dont le ministère du "développement durable de la bureaucratie" diffuse quelques détails (voir aussi le résumé PDF). Le vote par l'assemblée devrait être une simple formalité. Une critique synthétique de la loi Le toujours excellent Christian Julienne critique vertement ce projet à la fois dangereux pour nos capacités futures à nous loger et nos libertés, dans les colonnes du "cri du contribuable" n°77 d'octobre 2009. Malheureusement, seule une vidéo tronquée de ses propos est en ligne, je résume donc les points saillants de l'interview réalisée par Charles Henri d'Andigné: (1) Selon l'idée parfaitement stupide (et démontée ici) mais hélas reprise en coeur par bureaucrates et politiques, selon laquelle le développement urbain actuel, consommant 1 hectare pour 17 habitants dans les villes moyennes, serait beaucoup trop consommateur d'espace (*) et menacerait à terme notre capacité à nous nourrir, d'une part, (2) Selon la seconde idée totalement démentie par l'observation des villes denses ou étalées d'autre part, (cf. cette interview de Wendell Cox), que la ville dense serait moins "auto-congestionnée" et donc moins libératrice de ce satané CO2, d'autre part, => Le gouvernement veut forcer les plans d'urbanisation de nos villes à accroître considérablement la densité des constructions nouvelles, en donnant aux préfets des moyens exceptionnels de contraindre les élus locaux à respecter des normes très strictes en la matière. => Il veut contraindre les villes à ne permettre le développement que le long de lignes de transports en commun de préférence en site propre, aux coûts par passager X km totalement non compétitifs non seulement par rapport aux générations actuelles de voitures, mais plus encore par rapport aux modèles du futur, dont l'efficacité énergétique va progresser de façon spectaculaire dans les années à venir. C'est un retour spectaculaire du jacobinisme le plus détestable, qui sera dans les faits dirigé par une armée de bureaucrates, pardon, d'experts en planification spatiale, dont l'expertise tient surtout dans la maîtrise d'un jargon dont la complexité masque mal la vacuité. Je vous en dirai plus, un peu plus loin, sur la façon dont cela se passe, concrètement, sur le terrain. Christian Julienne, sur le site de la fondation qu'il préside, "Héritage et Progrès", nous informe en outre que, je cite: Bien qu’il soit fortement contraint par la législation de l’urbanisme et du financement de la construction, le marché du logement existe et ce marché est marqué par quelques constantes très fortes. Sur une base d’environ 320 000 logements annuels, la demande est de : 180 000 maisons individuelles 60 000 appartements 60 000 logements achetés par des investisseurs pour être loués (Robien, Borloo, Scellier, etc.) 20 000 résidences universitaires, personnes âgées et autres. Certains diront que ce qui suit est excessif, mais pourtant, c'est ainsi: le pr...
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