Vendredi, ce fut donc la journée de la femme. Ce fut l’occasion pour certains hommes blancs occidentaux de se mettre du rouge-à-lèvres, pour montrer ainsi comment lutter efficacement contre les problèmes de femmes ni blanches et ni occidentales (le pouvoir du rouge-à-lèvres est finalement très sous-estimé, semble-t-il), et pour des douzaines d’artistes zengagés de faire parler un peu d’eux en balançant deux ou trois platitudes de circonstance. Quelques uns, cependant, ont hissé la barre fort haut. C’est le cas de Lisa Azuelos.
Lisa, c’est l’autrice, pardon, l’auteure (j’ai failli commettre un boulette, ce serait dommage une impair avec le bel égalité qui s’insinue enfin partout) de ces films puissants et devenus cultes que sont « LOL » ou « Comme t’y es belle » et qui a tiré sur toutes les ficelles de son art pour produire un nouveau court-métrage poignant pour dénoncer le mariage forcé, fléau moderne qui concerne 14 millions de femmes dans le monde.
Et pour dénoncer cette calamité, Lisa a courageusement choisi de stigmatiser un bon coup l’une de ces répugnantes communautés qui usent et abusent de ces cérémonies honteuses bien qu’officielles où de jeunes filles à peine pubères sont ainsi liées à de vieux sexagénaires aussi libidineux que fortunés. C’est audacieux, en France de stigmatiser, parce que normalement, on n’a plus le droit. À l’exception des riches blancs occidentaux, bien sûr ; là, c’est open-bar, on a le droit, c’est sans risque et aucune association lucrative sans but de lutte contre les discriminations, le racisme, les stigmatisations et le réel qui pique n’ira lancer une procédure pénible pour les défendre (d’t'façon, ils sont méprisables, non ?)…
Ce qu...
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