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Mario Vargas Llosa : il faut défendre le livre mais pas le protectionnisme étatique

Damien Theillier Publié le 10 février 2014
865 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Le livre numérique ne fait pas toujours l'unanimité. Récemment, l’écrivain péruvien et le lauréat du prix Nobel de littérature, Mario Vargas Llosa, a pris la défense du livre papier. « Il faut tout faire pour que le livre ne disparaisse pas » a-t-il déclaré en octobre, en marge du Congrès international de la langue espagnole à Panama. Selon lui, « l'esprit critique, qui a été le produit des idées contenues dans les livres papier, pourrait extraordinairement s'appauvrir si les écrans finissent par enterrer les livres ». Et il ajoute : « Je suis convaincu que la littérature qui s'écrirait exclusivement pour les écrans serait une littérature beaucoup plus superficielle, de pur divertissement et conformiste ». Pour autant, ces déclarations ne permettent pas de conclure à la nécessité d’une régulation étatique du marché du livre. Or c’est pourtant ce que vient de faire la France en adoptant au Sénat jeudi 9 janvier une loi destinée à empêcher les opérateurs en ligne, comme le géant américain Amazon, de cumuler la gratuité des frais de port du livre avec la remise autorisée de 5 %. Mario Vargas Llosa n’a pas encore réagi à l’annonce de cette nouvelle mesure restrictive. Mais quand on connaît le personnage, tout laisse à penser qu’il doit condamner ce type de mesure protectionniste. Agé de 77 ans, l’écrivain péruvien e...
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