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Massacre de la nature par des politiques qui refusent de s’expliquer

Liliane Held-Khawam Publié le 30 septembre 2019
1738 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Ce livre fait suite à Dépossession. Après avoir vu comment l’élite s’était accaparée les monnaies et les finances mondiales, ce livre décrit l’accaparement de l’ensemble des outils et des processus de production. Forte de la production des richesses planétaires, celle-ci va supplanter les gouvernances politiques pour imposer son business model. (Ce livre sera disponible ces prochains jours chez votre libraire ou sur le site de l’éditeur ICI En revanche, nous boycottons Amazon qui avait mis en place l’année dernière le boycott de Dépossession). Les élus deviennent dangereux quand ils s’en prennent sans mandat à ce qui est constitutif de la vie sur terre. Ils le sont d’autant plus qu’ils le font en opposition totale avec leurs électeurs. Or, un peu partout sur la surface du globe les arbres tombent. Massivement. On dirait une injonction de la gouvernance mondiale. Alors, certains affirment que l’agenda de la mise en place de la 5G l’impose. Mais ce serait une fake news. Mais alors qu’est-ce qui motive les dirigeants de territoires publiques de mettre fin à nos forêts, ou nos bois? Eh bien, ces personnes, qui reçoivent un salaire grâce au travail de ceux qui posent les questions, estiment qu’ils ont le droit de ne pas répondre. Tout simplement. L’explication la plus plausible serait qu’ils reçoivent des injonctions de la nouvelle gouvernance supranationale car ne doutez pas que l’épidémie de tronçonnite est planétaire. En tout cas, quelque chose sonne faux entre ce qui est dit au sujet du développement durable et autre show gretamaniaque, et ce qui est observable. « Par exemple, la déforestation qui est pratiquée de manière intensive de par le monde, et ne peut être ignorée de la communauté internationale qui prône la protection de la planète ! Hormis quelques ONG, le silence est assourdissant. Good Planet nous apprend que 12 millions d’hectares de forêts tropicales ont été détruites durant l’année 2018. Principales victimes : Brésil, Indonésie, Colombie, Bolivie, et RDC. A peine nommé, le nouveau président du Brésil Bolsonaro a décidé en janvier 2019 de s’en prendre à la forêt amazonienne pour cause d’… improductivité ! Il a justifié sa décision par la mise en place d’un vaste plan d’urbanisation pour favoriser le développement économique de la région amazonienne, jugée comme « désertique et improductive ». Toujours cette urgence de développement et de productivité qui prime sur la vie, sur la nature, et sur la planète en général. Graphique : Surface cumulée de la destruction de la forêt amazonienne. https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-deforestation-amazonie-29-an-65400/ La République Démocratique du Congo (RDC) est soumise à un phagocytage de ses vastes forêts tropicales. Selon Greenpeace, « le pays a perdu en moyenne 5 700 km2 de forêt c...
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Par Liliane Held-Khawam via lilianeheldkhawam.com
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