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Même les banques en ligne perdent de l’argent !!

Charles Sannat Publié le 08 juillet 2019
2366 mots - Temps de lecture : 5 - 9 minutes
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Insolentiae

Nous retrouvons ici notre camarade Hubert avec son dernier papier, dans lequel, il nous explique, que… les banques en ligne perdent de l’argent, beaucoup d’argent ?. Souvent filiales de grands groupes qui absorbent les pertes. Plus largement, avec les taux à zéro ou négatifs, c’est tout le modèle économique des banques basé sur le fait de collecter l’épargne des uns, pour prêter de l’argent aux autres et transformer l’épargne en crédit en prenant une marge qui est tombé à l’eau. Les marges des banques s’effondrent et seuls les frais de plus en plus onéreux permettent de limiter la casse. Hubert met quelques chiffres sur cette réalité. Ne l’oubliez pas. Les banques sont fragiles. Votre argent n’est pas si hors de danger que cela. Que sont nos banques devenues ? En 2015, j’écrivais « Vous débancariser ? quelle drôle d’idée », je rappelais le fait que l’argent que nous déposons et laissons bien au chaud dans les coffres de notre banque préférée, ne nous appartenait juridiquement pas. De plus, je soulignais que le fonds de garantie des dépôts et de résolution (FDGR), ne nous offrait en réalité, que peut, très peu, d’infimes garanties pour « récupérer notre argent » si d’aventure, les conditions économiques du pays venaient à rendre le métier de banquier « compliqué ». Je concluais ce billet en vous incitant instamment à découvrir et à souscrire l’unique « placement « qui s’imposait et qui est toujours d’actualité : le PEA PVS, autrement dit, le Plan d’Évacuation de votre Argent, Pour une Vraie Sécurité (appellation inédite et toujours non déposée). En avril 2017, je posais la question : « Fin Tech et banque : lequel sauvera l’autre ? » et observait que la révolution digitale du monde financier n’était pas sans conséquence pour les banques, car étant de nature à potentiellement favoriser leur déclin. Qu’en est-il deux années après ?Il suffit de lire les titres de la presse dite spécialisée, pour en avoir une idée : L’Agefi du 10 décembre 2018 «Les métiers bancaires seront plus automatisés et personnalisés en 2025 ». L’Agefi du 11 décembre 2018 « Le climat social se dégrade dans le secteur bancaire» La tribune du 10 janvier 2019 « La rentabilité des banques françaises encore sous pression en 2019» Le Monde du 14 février 2019 « Les banques françaises contraintes de revoir leurs objectifs» Challenges du 16 février 2019 « Après leurs résultats 2018, les banques françaises annoncent de nouvelles économies» L’Agefi du 28 février 2019 « BNP Paribas Fortis va annoncer des suppressions de postes» L’Agefi du 6 mars 2019 « LCL fermera une centaine d’agences de plus d’ici à 2021 » Les Echos du 9 avril 2019 « Société Générale supprime 1.600 postes et revoit ses ambitions dans la banque d’investissement » Jusqu’à la banque centrale européenne (BCE) qui dans son communiqué de presse du 4 juin 2019, relatif aux indicateurs financiers structurels de l’UE à fin 2018, nous précise : « La baisse du nombre de succursales bancaires se poursuit dans la plupart des pays de l’UE(-7,5%en moyenne)» . « Le nombre de salariés dans les banques a également diminué, de 2,3 % en moyenne». Même les banques en ligne ne sont pas rentables, exception faite de Fortuneo, filiale du Crédit Mutuel Arkéa. Source Culture Banque Nos amis belges nous étonneront toujours. Connaissez-vous le CADTM ? C’est un réseau international d’origine belge qui est constitué de membres et de comités locaux basés en Europe, en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Son sigle signifie « Comité pour l’abolition des dettes illégiti...
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