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Mensonges suivis de bail-ins

Phoenix Capital Publié le 19 juillet 2015
1407 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Gains Pains & Capital

Le bail-in des banques de Chypre du début de l’année 2013 peut paraître insignifiant aux yeux de nombreux investisseurs américains. Après tout, une majorité des Américains ne pourraient pas localiser Chypre sur un globe terrestre. Et comme les médias continuent de dire que les évènements de Chypre ont été un cas isolé qui a eu pour objectif de soutenir les banques tout en pénalisant ceux qui ont tenté d’échapper à l’impôt, 99% des gens ne réfléchiront pas à deux fois à la situation. Mais ce qui s’est produit à Chypre est bien différent. La raison pour laquelle la vérité n’a pas fait la une est que l’on tente de nous cacher certaines choses : 1) Les politiciens européens sont corrompus et incompétents. 2) Ceux qui cherchent à estimer le risque lié aux institutions financières ne savent pas de quoi ils parlent. 3) Les citoyens seront lésés alors que les personnes qui appartiennent de près ou de loin à la sphère politique pourront contourner la loi. Penchons-nous sur ces points un par un. Tout d’abord, le bail-in des banques de Chypre n’a pas été un évènement soudain. Le pays a d’abord demandé un plan de refinancement en juin 2012. Voici comment se sont déroulés les évènements : - 25 juin 2012 : Chypre fait une demande formelle de refinancement à l’Union européenne. - 24 novembre 2012 : Chypre annonce avoir trouvé un accord avec l’Union européenne, et le démarrage du processus de refinancement dès l’examen des banques chypriotes par les fonctionnaires de l’Union européenne (le capital nécessaire était alors estimé à 17,5 milliards d’euros). Entre la fin juin 2012 et le mois de novembre 2012, les problèmes de Chypre ont été évalués. Sur la période, personne, au sein de la sphère politique et de pouvoir, n’a suggéré que les citoyens de Chypre et d’ailleurs qui disposaient de comptes ouverts auprès de banques chypriotes verraient un jour leurs dépôts leur être volés. Un certain nombre de bureaucrates ont même assuré au public que la situation était sous contrôle, et que les risques présentés par les banques chypriotes seraient évalués avec la plus grande attention. Après quoi, en une semaine, un jour férié a été déclaré, ...
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