6287 search

Mes chers amis américains, festoyez au buffet de la dette à…

PIECES OR Publié le 04 mars 2019
1779 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
Lire plus tard

Le surplus d’épargne mondiale est en train de s’assécher. La longue ère, séduisante d’apparence, d’abondance de capital est en train de tirer à sa fin. Elle sera remplacée par une période de bataille pour les maigres fonds disponibles. Il s’agira d’une surprise douloureuse pour les pays qui affichent une dette publique de plus de 100 % de leur PIB, et qui comptent constamment sur des flux entrants de capitaux pour vivre au-delà de leurs moyens. Le Japon est parvenu à défier les lois de la gravité pendant 2 décennies avec un ratio d’endettement qui a grimpé jusqu’à 240 % de son PIB grâce à son riche réservoir d’épargne et son statut de plus grand créditeur de la planète (détenteur net de 3 trillions de dollars d’actifs). Les États-Unis ne disposent pas d’un tel filet de sécurité. Ni la Grande-Bretagne, d’ailleurs. Dans leur sagesse infinie, les intellectuels américains et les responsables politiques des 2 grands partis ont choisi ce moment particulier pour adopter l’idée séduisante que la dette publique n’a aucune espèce d’importance tant que vous êtes en mesure de créer votre propre monnaie. Personnellement, j’ai été un défenseur de la dette publique des économies occidentales pendant la majorité de la dernière décennie, mais aujourd’hui nous allons trop loin. Même Warren Buffett s’y est mis, en confessant ses erreurs du passé en ce qui concerne l’austérité et en ridiculisant « les prophètes de malheur qui annoncent une catastrophe en raison des déficits ». Quelqu’un a dû mettre quelque chose dans son Coca. Ce soutien est une bénédiction pour les démocrates qui sont en train de pencher à gauche en direction des Bernie Sanders, Elizabeth Warren et autre Alexandria Ocasio-Cortez, qui se découvrent une passion pour la théorie monétaire moderne, ou TMM pour les initiés. On peut tout payer à crédit. Un Green New Deal, Medicare for All, l’enseignement supérieur gratuit, la hausse des retraites, le tout financé à coup d’hélicoptères monétaires de la FED lorsque nécessaire. Si le président Trump peut recourir à ses politiques péronistes et à son vandalisme fiscal, pourquoi les démocrates devraient-ils se gêner ? Si les républicains du Congrès peuvent baisser la fiscalité des entreprises et afficher un déficit budgétaire de 5 % du PIB dans la meilleure période du cycle économique, pourquoi Bernie Sanders ne pourrait-il pas creuser le déficit jusqu’à 6 à 8 % avec son modèle suédois ? Veuillez noter qu’à la même période du cycle économique, en 2000, le déficit du budget de l’administration Clinton était de 2 % alors que les recettes fiscales étaient excellentes. Cela montre à quel point la gestion des finances publiques américaines a dérapé aujourd’h...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Par PIECES OR via or-argent.eu
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search