Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Dans l’Europe entière, les débats budgétaires et fiscaux sont de plus en plus tendus, tant la question de la dette publique a pris de l’importance, alors que l’état d’esprit de l’opinion n’est pas spécialement favorable à l’annonce de restrictions budgétaires ou de nouveaux impôts. C’est un euphémisme.
On a vu dernièrement comment les discussions en vue de la formation de la coalition gouvernementale allemande tournent autour des réformes dont les libéraux du FDP ont fait leur programme électoral et que la chancelière Angela Merkel veut écarter de son programme de gouvernement. On a également remarqué comment les discussions à propos du budget français s’engagent dans la confusion au sein même de la majorité parlementaire, alors que le projet de budget se garde pourtant bien d’entrer dans le vif du sujet.
Le même débat prend aussi tournure, de manière assez surprenante, au Royaume-Uni. L’un des pays les plus touchés par la récession, qui offre un panorama particulièrement inquiétant : la livre sterling est très malmenée, la dette publique continue d’enfler outre mesure, le chômage de grimper…
Tous les gouvernements sont confrontés à la même équation. Les déficits filent et les instances internationales supérieures – la BCE, le FMI, la Commission européenne – les enjoignent de prendre des mesures drastiques, afin de prévenir la hausse des taux sur le marché de la dette publique, qui aurait pour conséquence de surenchérir le poids financier de cette dette… Pourtant, la seule tactique que semblent pour l’instant avoir trouvée les gouvernements est de jouer la politiqu...
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