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Moralité socialiste : un oxymore ?

Patrick Coquart Publié le 11 juin 2014
897 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Aquilino Morelle, lorsqu’il était en poste à l’Igas (Inspection générale des affaires sociales), aurait travaillé pour des laboratoires pharmaceutiques. Cela en totale infraction avec les règles déontologiques. Le même Morelle s’était exprimé, dans la revue Esprit, sur les conflits d’intérêts qui « n’ont pas été traités avec assez de rigueur ». Il souhaitait « des sanctions en cas de non-déclaration » et « un changement profond des mentalités » afin d’éviter de nouvelles affaires comme celle du Médiator. Morelle a donc mis ses pas dans ceux de Jérôme Cahuzac. En effet, celui qui a tout fait pour soustraire de l’argent au fisc, était en train de concocter un grand plan de lutte contre la fraude fiscale lorsqu’il était ministre du budget. Que des personnes occupant les plus hautes fonctions de l’État, des conseillers du Président de la République, des ministres chargés d’élaborer la législation puissent ne pas respecter la loi est déjà hautement condamnable. Mais il y a pire à mes yeux. C’est l’absence totale de moralité alors que l’on se pose comme un parangon de vertu. Si Jérôme Cahuzac avait été un militant acharné des « paradis fiscaux », si Aquilino Morelle avait plaidé pour que les fonctionnaires puissent travailler en parallèle pour des firmes pharmaceutiques, nous aurions pu les comprendre, à défaut de les excuser. ...
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