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Ne pas confondre « rigueur » et hausses d’impôts

Jérémie T. Rostan Publié le 19 septembre 2012
804 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Pour la troisième fois consecutive en 1 an, l’économie britannique s’est contractée de -0.5% au second trimestre 2012. Le PIB du pays est revenu au niveau de la mi-2010, 4% en dessous de celui d’avant la crise financière. Partout dans le monde, la Gauche s’empare de ce fait pour affirmer que la « rigueur » est contre-productive et que le salut passe par l’action gouvernementale et la dépense publique. Logiquement, il faudrait donc augmenter les impôts afin de financer la relance sans trop alourdir le poids de la dette. Une théorie à la mode veut que l’État représentant près de la moitié de l’économie des pays développés (44% au Royaume-Uni, pour être précis,) toute reduction de la dépense publique serait vouée à l’échec. Elle entraînerait une baisse de l’activité qui, diminuant les recettes fiscales tout en augmentant le nombre de bénéficiaires de transferts sociaux, est source de déficit budgétaire. Paradoxalement, la rigueur imposée au nom de la maîtrise de l’endettement conduirait ainsi à aggraver ce dernier. Il y a beaucoup à dire contre cet argument. Il implique, par exemple, que l’augmentation des effectifs de l’État, ainsi que des bénéfices sociaux, etc., soutiendrait mieux l’activité que les restrictions qui permettraient de redonner du s...
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