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Ne pas désespérer !

Charles Sannat Publié le 29 juillet 2013
1900 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariées, mes chers contrariens ! Les cinq raisons de ne pas désespérer… pour l’avenir de notre pays. C’est le gros titre à la « une » du numéro de juillet-août 2013 du magazine Alternatives Économiques. J’aime bien ce journal. Il est assez orienté à « gauche » et n’est pas à proprement parler versé dans l’ultralibéralisme le plus débridé. Il est surtout assez technique et c’est l’un des meilleurs magazines économiques actuellement en vente chez nos marchands de journaux. Les articles sont assez bien fouillés et bien documentés avec des liens Internet pour aller plus loin pour ceux qui le souhaitent. Je me suis donc dis, voilà un titre positif et optimiste. Voici certainement un dossier dans lequel je vais trouver des arguments sérieux pour lutter contre mon appréciation négative, pour ne pas dire assez noire, de l’avenir économique qui attend notre pays. C’est vrai finalement, peut-être pêchons-nous par excès de pessimisme et il est important de regarder avec attention ce que les « zoptimistes » ont à nous dire à nous, les « pessimistes » ! Les « zoptimistes » contre les « pessismites » ! Quel match intellectuel passionnant à l’affiche aujourd’hui mes amis. Avant toute chose, je dois vous mettre en garde. Certes, je vais essayer d’être le plus objectif possible mais je dois le reconnaître publiquement, je ne suis pas le mieux placé pour « parler » à la place des « zoptimistes », j’ai certains biais que vous devez connaître, mais je suis persuadé que vous saurez faire la part des choses. 1er argument : notre pays n’est pas le plus touché ! C’est vrai, force est de reconnaître que c’est pire en Espagne, en Italie, au Portugal, en Irlande, sans oublier la Grèce à laquelle personne n’a vraiment envie de se comparer. Pour Alternatives Éco, nous sommes globalement dans la moyenne européenne, alors y-a-t-il vraiment de quoi se plaindre ? Je pense, hélas, que oui. Évidemment, nous sommes dans la moyenne européenne mais se satisfaire d’être un élève moyen dans une très mauvaise classe ne me semble pas être un argument ni pertinent ni percutant. 2e argument : les causes de la mélancolie française Ce n’est pas à proprement parler un argument mais plus une tentative d’explication que je trouve assez bonne. « Le malaise français est ainsi mis souvent en relation avec le déclin relatif de l’Hexagone en termes d’influence géopolitique, ou encore avec la fin des Trente Glorieuses. Plus structurellement, il est parfois analysé comme le résultat d’un système scolaire accusé de miner la confiance que les individus peuvent avoir en eux-mêmes ou dans les autres. Enfin, il est quelquefois imputé également à une culture nationale qui attend trop de la politique et de l’État qui, du coup, fabrique continuellement des déçus. » Ces explications sont parfaitement recevables. On pourrait également rajoute...
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