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Ne plus dire ... "communisme".

Georges Lane Publié le 20 mars 2017
5026 mots - Temps de lecture : 12 - 20 minutes
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1. Monde et économie fermée. Le monde est l'exemple même de l'économie fermée chère à certains théoriciens et, à ce titre, humour..., on peut considérer que les gens qui s'y trouvent, à savoir vous et moi, sont nécessairement ... protectionnistes et se protègent naturellement de ... l'univers. Dans les frontières de ce monde, ils peuvent, certes, faire montre de laissez-faire et de laissez-passer, mais il y a toujours une protection économique contre l'extérieur, de fait. 2. Monde et états. Reste que le monde est composé d'états, aux mains d'hommes plus ou moins libres. Chaque état est censé représenter ces mêmes gens, un pays, une nation, une société selon la préférence politique qu'on adopte. Surtout depuis le XXème siècle, les hommes des états des pays ont des actions plus ou moins coordonnées dans divers domaines économiques. 3. Monde et monnaies. Le monde est ainsi composé de diverses monnaies, nationales ou régionales, réglementées par les hommes des états d'une presque totalité des pays. Une chose est certaine : la cause d'existence des monnaies n'est pas à leur initiative, mais à celles des gens, des ancêtres de vous et moi, qui les ont inventées il y a donc bien longtemps et qui ont évolué. a. Réglementations étatiques. Malgré ce qu'ils disent, nos hommes des états ont décidé et mis en œuvre des réglementations des monnaies sans raison, sans cause, tout au long de l'histoire et, plus que jamais auparavant, au XXème siècle (cf. ce texte de juillet 2014) ou celui-ci de mai 2010). Au prétexte de la prétendue contrefaçon à venir toujours possible d'une monnaie et nuisible pour les gens, ils se les sont appropriés en privilège dans le passé et ont obligé ces mêmes gens à les utiliser. En dépit des innovations monétaires qui ont vu le jour depuis lors, là encore à l'initiative des gens et non pas des actions des hommes de l'état, ces derniers ont adopté la même méthode (protéger contre la "prétendue contrefaçon") et le même remède (le privilège de monopole qu'ils donnent à une entité étatique ou se donnent et l'obligation aux gens d'utiliser le produit). Et ils en sont arrivés à les dénaturer. Exemplaires sont en effet les méfaits qu'ils ont commis au XXème siècle et qui ont résulté de leurs actions dites de "politique monétaire" (cf. par exemple ces textes : 1 - Le monde entre crise et krach. - Le capitalisme financier : un merveilleux pléonasme. - Ce qui arrive devait-il arriver ? - Le "marché financier brisé" 5 - Le retour à l'étalon-or est la solution libérale. - Nouvelle réflexion sur les ajustements financier et économique en cours. - A phénomène mondial, cause mondiale. - Le F.M.I. : pompier pyromane de notoriété pas encore publique. - Il fallait le trouver, le G20 l'a fait. 10 - Un grand écart ? Non, une hyperinflation potentielle ! - Prêter aux Etats nationaux ou prêter de l'or, "that is the only question". - "G20 ?"-"Dans l'eau !" . - Le refus de la fausse monnaie : un iceberg que le G20 n'aurait pas du ignorer. - Yuan et boule de gomme. 15 - "Euroïsme" ou héroisme. - Monnaie, finance et hommes de l'Etat : derniers exploits en date. - Le G20, "C 20". - "Plus ça change, plus c'est pareil"); l'avant-dernier en date étant l’interdiction de la conversion des "substituts de monnaie bancaires" en monnaie par les législateurs des pays et, contre toute attente, la signification "monnaie" donnée malgré tout par chacun, aux "substituts de monnaie bancaires", désormais "néant habillé en monnaie", "pseudo monnaie" (cf. ce texte d'août 2013). b. Changement de perspective réglementaire étatique. Mais aujourd'hui, leur vivendi modus a changé. A les écouter, s'ils prennent soin d'augmenter toujours plus les réglementations des "pseudo monnaies", ce n'est plus pour protéger les gens contre la contrefaçon du "machin monétaire". Leur mutisme sur le sujet est d'ailleurs éloquent. Ils le font pour ... le développement économique des pays. Selon eux, leur gestion de la quantité de la "pseudo monnaie" par leurs soins doit permettre d'accroître ce développement (idée développée avec de la monnaie et des substituts de monnaie bancaires, depuis au moins Irving Fisher, 1911, cf. ce texte d'octobre 2012). Ils affirment ainsi l'absurdité nouvelle du XXème siècle. c. Un peu d'histoire. Relisons ce qu'en écrivait David Laidler dans une conférence de 2001 pour préciser une partie de ses sources. 5. The inter-war years. The international gold standard, whose piecemeal creation in the 1870s had prompted the bimetallic controversy, survived until the beginning of World War I, but not because of any intellectual victory on the part of its supporters. Rather the discovery of the cyanide process made it possible economically to exploit South African gold deposits from the mid-1890s onwards, and this, along with gold discoveries in the Yukon at about the same time, was enough to set the world's supply of monetary gold growing more rapidly than real output. Two decades of deflation came to an end, a mild inflation which would persist until 1914 began, and bimetallism lost its main political rationale. It is also worth noting that the leading monetary economists of the era, Marshall, Fisher and Wicksell, each according to his own lights a quantity theorist, had supported neither side in the bimetallic controversy. All three favoured price-level stability as a policy goal, but all three thought it possible to improve upon both gold and bimetallic standards to provide it.19) 19). Marshall (1887) favoured symetallism supplemented by widespread voluntary indexation of capital and labour market contracts, Fisher (1911) suggested indexing money itself by way of his compensated dollar scheme, while Wicksell (1898) proposed an international paper money whose value would be stabilised by interest rate movements coordinated among the world's central banks. I have discussed these matters in more detail in Laidler (1991). Thus, despite the failure of the bimetallic cause with which it had been intimately associated, the quantity theory remained associated - with scepticism about the gold-standard policy rule, and hence - with what it is fair to call 'progressive' thought on economic policy. It continued to occupy such a position after World War I. This is quite evident, for example, in the well-known role it played as the intellectual foundation for Keynes's discussion, in the Tract on Monetary Reform, of the potential for conflict between the pursuit of domestic price stability and exchange rate stability, and his preference for the former in the event that a choice here should become necessary. And a monetary approach to the analysis of macroeconomic stability that started from the quantity theory also underpinned Hawtrey's less radical, but nevertheless novel, proposals for re-establishing an international gold standard under which monetary measures would be co-ordinated among countries with a view to giving the stabilisation of prices, income, and employment pride of place on the policy agenda.20) 20). These were embodied in the Genoa Resolutions of 1923, but came to nothing. Even so, in Europe in particular, the quantity theory was beginning to lose intellectual ground in the 1920s. Though Wicksell (1898) might have intended to do no more than extend the quantity theory to cope with contemporary institutional realities when he developed his famous 'cumulative process' analysis, the longer-run effect of his efforts on monetary economics was to shift its emphasis - from the quintessential concern of the quantity theory with the relationship between money and the price level, - towards the influence of the rate of interest on saving and investment, and hence to questions ...
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