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Ni intelligence, ni honneur

James Howard Kunstler Publié le 14 février 2012
968 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Un psychanalyste Martien regardant le Superbowl à la télévision américaine aurait très certainement été choqué par l’agressivité émanant de ce spectacle, à commencer par les coups de trompette triomphants empruntés directement aux productions Hollywoodiennes des années 1950 faisant écho aux fières marches cadencées dignes de la Rome Antique, et par le générique d’ouverture désormais cliché aux insignes argentées sensées préserver l’égo sensible d’une nation anxieuse. L’Amérique arbore l’esprit de son temps, placardé à même son front en sueur. Tout le monde sait que le passage de messages publicitaires entre les actions du jeu n’est autre qu’un test de Rorschach national, ce qui a fait passer les Etats-Unis une fois de plus cette année pour une nation de psychopathes– à commencer par la publicité pour la Chevrolet Silverado : une ville Américaine dévastée, des bâtiment détruits, des rues emplies de débris, un nuage de cendre couvrant le tout de son manteau gris, et bien entendu, aucune âme qui vive à l’horizon… Sur la première page d’un journal, ‘2012 : Apocalypse Maya’ est inscrit en lettres capitales… Voilà de quoi rassurer ! Attendez ! Quelque chose semble bouger sous les décombres… Quelques secondes plus tard, un Américain viril aux allures d’ouvrier fait son apparition, au volant d’un pickup gigantesque, suivi d’autres hommes et de leurs pickups, semblant insensibles à la vision apocalyptique qui les entoure. Voilà un scénario bien curieux… Comment ces hommes vont-ils bien pouvoir se procurer leur p...
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